mardi 27 mars 2007

Les larmes aux yeux / La honte comme moteur.

En arrivant au travail ce matin, je trouve une grande enveloppe à mon nom, portant l'écriture de mon homme.
Content et surpris, je l'ouvre et découvre un boitier de DVD superbement illustré, avec des photos de nous, et comme texte, plein de qualités qu'il me prête. Dans le boîtier, un disque avec plein de clips de Tori Amos, et deux bagues.
J'étais hyper ému. C'était tellement bon, cette attention, et ces qualité qu'il me prête, qui sont mon objectif.


* * * * *

Ce soir, après 10 heures de boulot et les jambes douloureuses, je m'attaque à la pièce de mon frère, pleine de ses affaires du sol au plafond, pour en dégager un maximum. Cette pièce en effet doit être repeinte après demain, et là, pas moyen d'atteindre les murs, encore moins le plafond.
J'avais dit à mon frère qu'il fallait vider sa pièce et que je voudrais bien l'aider, mais avant jeudi parce que je pars en Alsace -- et parce que ça doit êter peint jeudi de toute façon. Seulement mon frère, il ne compte pas ête dans les parages. Bien bien. alors ce soir, j'ai passé deux heures à dégager cette pièce, gros meubles, cartons... Il reste encore plein de merdes dans le chemin mais du moins il y a moyen de circuler.
C'est grave quand même, on engage quelqu'un pour peindre, et puis comme une évidence, on compte sur lui pour tout déménager, tout remettre, tout redéménager. Et n'oublie pas la vaisselle, dis, s'il te plaît.
Ca me fout carrément la honte.
J'espère que mon frère continuera quand même ce boulot, parce que moi, demain soir c'est de chez moi que je m'occuppe.

Nettoyer, remettre les meubles à leur place, tout ranger et renettoyer.


Et puis faire ma valise, parce que le jour suivant, juste après le travail, je m'en vais !!!!
Laisser derrière moi cette absurdité, même pour quelques jours, c'est ça le bonheur.

samedi 24 mars 2007

la fin d'un rhume, la fin d'une ère

Quand je suis enrhumé, mon homme trouve que je parle comme Kenny de South Park, et je crois qu'il n'a pas tort.
Aujourd'hui, je n'ai fait que dormir. J'étais en meilleure forme ce matin, et puis une cuillerée de sirop a suffi à m'assommer.

La fièvre, moi je l'aimais bien, quand tu me collais des angines, je voyais des dragons de chine s'agiter sur mon papier peint (Anne Sylvestre)

Ce soir, j'ai retrouvé des amis dans une chouette pizzeria, et puis on a bu un café chez eux. C'était sympa, une soirée relax et drôle comme je n'en avais pas connu depuis longtemps. Une simple bonne petite soirée.

Je ne sais pas si ce sont ces amis ou moi qui avons été différents. en tout cas c'était chouette.

* * *
J'écoute Nina Simone chanter "He's Got The Whole World In His Hands" et je sanglote. Pourquoi est-on encore tant soit peu malheureux ? Et si Dieu n'y pouvait rien ?
Tracy Chapman dit du paradis qu'il est ici sur terre, dans notre foi en l'espèce humaine, dans notre respect de ce qu'est cette Terre. Je trouverai ce paradis, même si je dois le bâtir pierre après pierre.

Je suis devenu un consommateur. Depuis que je ne chante plus, j'ai perdu la foi en ma propre bonté. Je ne crois plus que l'amour déplace des montagnes et ça ne me convient pas. Car oui, l'amour déplace des montagnes, et le meilleur moyen de le savoir, c 'est d'aimer à ce point.
Mais où est ma force, ma seule vraie force ? Où est cet amour sans borne ? A quoi me servent mes yeux, mes mains ?

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je ne suis qu'un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais toute la foi, jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert de rien. (1 Corinthiens 13)

mercredi 21 mars 2007


Cette nuit, une petite phase d'euphorie irrationnelle, je vois que je fais chier tout le monde pour que dalle. Je perçois que ça peut être autre ment. Même genre de feeling qu'après avoir lutté contre l'idée que la PNL puisse avoir une quelconque validité. "Les choses peuvent être autrement". Bon. Nouvelle valeur : on s'en fout. Une insouciance insolente. Voilà tout.
Se concentrer sur le prochain pas ; le bout de la route n'est qu'une notion utile.

Ma soeur me dit que ce n'est pas mal de se rassurer, mais qu'on peut parfois simplement croire que notre ange gardien nous aide et ote les pierres de sous nos pas.

Endormi tard, réveillé avant le réveil.
Un sommeil de plomb.
Je me demande quelle surprise cette journée réserve.

Je pense à la jolie Amel qui est à 100% dans ce qu'elle fait, jusqu'à se donner trop. Je crois que c'est une ressource en soi.

Alors, il vient ce nouveau boulot ?
Où se cache-t-il?

lundi 19 mars 2007


Ma mère, qui est ma propriétaire, a prévu de menus travaux dans la maison, et m'avait informé que je devrais dégager un mur pour qu'il soit repeint.
Puis je vois les ouvriers, qui me disent qu'ils vont tout repeindre, y compris les portes et les châssis. Alors je me renseigne auprès de ma mère qui me dit qu'il n'en est pas question.
Puis, plusieurs jours plus tard, j'interroge de nouveau ma mère qui me dit que finalement si, tout va être repeint.
Yo, mais mes affaires sont dans le chemin, la maison est un chantier et pas moyen de savoir au juste quand on travaillera dans mes appartements.

Suite d'une science fiction, Gabe va emballer ses affaires et les entreposer ... quelque part ? ou nulle part, et va s'emballer lui-même dans un carton d'où il sortira pour aller baooosser. Yoo.

* * *

C'est curieux d'être angoissé à ce point par des soucis d'intendance.
Mon homme me dit d'obtenir les dates, pour commencer. Que si ma mère ne peut pas me renseigner, d'en discuter directos avec les ouvriers.
C'est évident en fait, hein ? et ça m'accable. tsss. Incompétence. Manque d'investissement.
C'est l'histoire du gars qui ne fait que passer et qui s'éternise entre deux portes.
C'est l'histoire d'un départ à jamais remis.

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"Marseille, tais-toi Marseille, tu cries trop fort je n'entends plus claquer les voiles dans la port" ... "Marseille, tais-toi Marseille, crie pas si fort que je puisse rêver que je quitte ton port"

chanté par Barbara,
je ne sais plus de qui est le texte


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Yo. Donc aujourd'hui, où j'apprends que les menus travaux seront plus conséquents que de repeindre un mur, je veux aller à la salle de bain, mais zut, les ouvriers y sont. Je vais donc sortir pas lavé - dommage, je me suis pas lavé depuis mon sport d'hier, je sens bon la grange aux vaches. En passant, je vois que la cuisine est impraticable, comme elle sert d'entrepôt à une partie des affaires de mon frère qui empêchaient les ouvriers de travailler chez lui.
J'interroge quant aux dates, tout ce que j'obtiens comme réponse, c'est que c'est imminent mais "t'inquiète pas, je te dirai quoi".

Tant qu'à vivre une histoire de science fiction, où sont les progrès technologiques, les aliens aux pouvoirs merveilleux, les horizons à perte de vue, la téléportation par la pensée ?

Je ne sais pas comment je vais faire. C'est sûr que c'est bien de tout repeindre, mais c'est aussi bien d'habiter quelque part, de pouvoir se faire à manger ou se la ver, même à l'eau froide comme pour l'instant. Et dormir quelque part, même s'il y a tant de vent dans la chambre qu'on se réveille malade.
Brrrr. ressasse, ressasse.

dimanche 18 mars 2007


Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'une super amie. J'ai enregistré un message sur sa boîte vocale, où stevie Wonder lui chante Happy Birthday.

Aujourd'hui, un vent mouillé fouette les maisons et s'insinue à travers les chassis. Il va falloir se motiver pour ne pas passer la journée à grelotter et à regarder le ciel d'un air morose.
J'ai renversé un peu de café à l'entrée du living, et la couleur du chiffon avec lequel j'ai essuyé m'indique qu'il est grand temps de faire le ménage.
Car*lin au géranium, tu vas une fois encore enchanter mon intérieur de tes douces et fraîches senteurs. Grâce à toi, même ma serpillère danse le tcha tcha.

vendredi 16 mars 2007

Avec Grand Corps Malade, c'est fou, je suis partagé. Je n'adore pas, mon admiration n'est pas sans borne, mais ça me touche.
Son verbe ne m'intéresse pas en tant que tel, mais pour son effet de révélateur. Pour la manière dont il touche.

Donc oui je l'admire, et j'aime.
c'est bizarre. Très fluide en fait.

jeudi 15 mars 2007

Beaucoup travaillé, peu dormi. Du moins jusqu'à cette nuit. Il fait super beau ces jours-ci et je reste dans une certaine insatisfaction. C'est ce qui m'a tenu éveillé toutes ces nuits. L'idée qu'il y a encore quelque chose à faire, quelque chose que je veux et qui reste flou.
Ce matin, après 8 heures d'un bon gros sommeil, je sais ce que je veux.
Je lis une annonce d'emploi, me disant que ce serait quand même pas mal.
Ce soir, déjà le début de mon week end.
L'occasion de reprendre le taureau par les burnes.

dimanche 11 mars 2007