mardi 25 mars 2008

Vêtements - les coups et les douleurs- II

près avoir fait trois magasins, ma belle-mère revient avec un pantalon noir à rayures, qui ne va pas plus avec la veste que les deux précédents.
Je l'enfile et l'ajuste taille basse -- et ma belle-mère s'exclame "oh ! non, ça ne va pas non plus ! Tu ne peux pas le monter sur le ventre". Je lui explique que si, je peux mais que ce pantalon ne se porte pas si haut. Surdité ou entêtement, elle reste sur ses positions.
Elle m'explique que je ne peux pas porter un pantalon et une chemise, à cause de mon ventre qui se voit sous la ceinture -- en effet, c'est pour ça que je porte un pull par dessus ma chemise. Elle m'explique que je ferais mieux de mettre un polo, et plein de choses encore, suite à quoi elle me conseille de remettre les vêtements que j'avais choisis
Quant au pantalon, elle me dit qu'on retournera l'échanger cet après-midi.
Vu le magasin d'où vient ce pantalon, je sais déjà que je n'y trouverai rien de mieux. Plutôt dommage.

Ma belle-mère est bien plus anxieuse que moi, et j'ai l'impression que sans cela, c'est moi qui serais nerveux.
J'enchaîne quelques mouvements de tai chi et me rends compte, pourtant, que j'ai bien du mal à maîtriser ma respiration. Néanmoins, à l'aiguille au fond de la mer, je sens mon dos se dénouer ; aux nuages je sens la chaleur atteindre mes mains.

Quelles seront les questions abordées au cours de l'entretien d'aujourd'hui ?
Rien ne sert d'y penser. Juste croire qu'ils penseront comme moi que ce job est fait pour moi -- ou que je suis fait pour lui :)

Vêtements - les coups et les douleurs

et après-midi aura lieu mon deuxième entretien.
Ce matin, je m'aperçois que mon pantalon de velours noir a un accroc. Ma belle-mère le reprend et puis me dit que de toute façon le pantalon n'est pas assez formel et pas très bien assorti avec ma veste. Je vois qu'elle a raison, et décide donc de passer au "plan B", mon pantalon d'hiver que j'adore avec un pull gris sport et une chemise en lin. Pas de veste habillée mais un simple manteau.

Ma belle-mère me dit que non, ça n'ira pas, que ce n'est pas un pantalon d'hiver (pour la petite histoire, on m'avait déjà dit que ce n'était pas un pantalon d'hiver, au point que j'étais retournée poser la question au magasin -- la vendeuse m'avait regardé comme une bête curieuse avant de me répondre sur un ton circonspect : "Monsieur, c'est un pantalon d'hiver".
Bref.
Ma belle-mère n'écoutant que son coeur et son obstination file au magasin et me rapporte un pantalon noir, trop serré et qui m'affine trop les jambes -- et pas en velours. Je lui dis : vous voyez bien, ce n'est pas grave, je sais comment m'habiller. Elle rit et retourne au magasin.
Elle est encore plus tenace que moi et pourtant on finit toujours par s'entendre.

J'ai décidé d'être zen aujourd'hui, et je tiens parole.
Si le pantalon qu'elle me rapporte convient, je reprendrai ma première tactique : mettrai mon pull noir et une chemise blanche, cravate rouge dans le pull.
Sinon, je n'en ferai qu'à ma tête, et tant pis pour ce qu'en pensera ma belle-mère ;-)

vendredi 21 mars 2008

Familles, malentendus

ujourd'hui, ma "belle-mère" recevait ses filles et leurs enfants à l'occasion de son anniversaire.
Bien entendu, la journée a commencé par un petit branle-bas de combat. Installer la table dans le living, revoir la décoration, derniers nettoyages d'appoint ...
Ma "belle-mère" demande alors à my soulmate d'apporter une chaise depuis la chambre à coucher, et ce faisant, un affreux petit lièvre de pâques en porcelaine reçoit un coup qui lui casse une oreille. S'en suit une brève dispute au sujet du lièvre.
Je reviens dans la chambre, my soulmate râle en silence. J'approche les bras de ses épaules et me fais repousser d'un dégagement des bras. Je réitère, ce qui entraîne sa colère : "mais n'insiste pas, bon sang !"
Deux minutes plus tard, j'entends sa mère lui dire "mais où vas-tu ? Tu pars ?! Mais tes soeurs vont arriver".
L'instant d'après, je suis seul avec sa mère qui m'interroge alors que je ne sais rien.

Puis ses soeurs arrivent. Tout le monde se tourne vers-moi, m'interroge, me dit de l'appeler, de lui envoyer un texto, de...
Je lui envoie un message "sympa de me planter avec ta famille. J'aurais aimé être ailleurs"

Après une demi-heure, le bruit de la porte annonce son retour. Comme si de rien n'était. Jusqu'à ce soir, comme si de rien n'était, sauf une irritabilité palpable quand on parle.
Je lui décris une tenue que je porterai bientôt.
" -- Mais ça ne va pas, une chemise beige"
" -- Elle est grise cette chemise"
" -- Eh bien soit, je n'ai rien dit". Point final à la conversation -- du moins c'est comme ça que je le prends -- une fois de plus son avis ne souffre pas la moindre contradiction -- contradiction = agression (et ne prétends pas le contraire ! )

Là, comme j'ai senti son regard noir darder sur moi, je lui demande si j'ai fait quelque chose de mal.
-- ... Non... ? Non pas du tout.

Peut-être qu'on passera une soirée normale, après tout.

Ce qui me fâche, c'est que moi pour le quart de cette histoire, j'aurais eu droit à une scène.
Mon attitude est-elle de la patience bienveillante ou de la passivité ?

jeudi 20 mars 2008

Un entretien

h ! L'autre jour, j'ai passé un entretien dans une boîte de référencement tout près d'ici.
Je suis hyper enthousiaste !
Le bâtiment de cette entreprise est très beau (de dehors, c'est un cube ; de dedans, les volumes donnent une superbe sensation d'espace) mais surtout, le travail a l'air vraiment intéressant et les employés de la boîte m'ont fait une excellente impression.
Ce sont un monsieur et une dame qui m'ont reçu - de la même tranche d'âge que moi, je dirais. Tous deux m'ont eu l'air intelligents et sympathiques.
Le monsieur a l'air équilibré, littéraire, heureux. La dame semble plus réservée, a priori, très aimable.
Le patron, que j'ai brièvement rencontré, m'a l'air extrêmement dynamique ; un homme qui aime voir loin, qui se fie à son instinct et qui sait déléguer (il m'a peu interrogé, ce qui signifie qu'il sait compter sur l'avis de ses subordonnés). Il m'a inspiré confiance.
Au terme de l'entretien, le monsieur m'a fait visiter les locaux et m'a rapidement présenté à ses autres collaborateurs, et l'atmosphère m'a plu.

Comme toujours, la fin de l'entretien a été le moment le plus désagréable pour moi -- comme je m'étais senti bien avec ces gens, je n'avais pas envie de partir. J'ai déjà envie de les connaître et de travailler avec eux. De partager leur savoir-faire.

Je passerai un autre entretien dans quelques jours.
Si j'ai bien compris, parmi les gens que je rencontrerai il y a le commercial de l'entreprise. D'emblée, son regard m'a scruté sans aucune chaleur. Les techniques relationnelles des commerciaux peuvent être redoutables ; très observateurs, souvent ils aiment à déstabiliser leurs interlocuteurs. Il faudra que je lui montre ce que j'ai dans le ventre sans jamais perdre ma concentration.
J'ai en horreur certaines méthodes relationnelles qu'emploient certains commerciaux. Je ne peux donc qu'espérer, s'il en use, qu'il n'en abuse pas.
Sinon, outre leur collaboratrice hispanophone, je crois connaître le visage de l'autre personne que je rencontrerai. Bonnes ondes.

Quand les mecs sont rasés

mercredi 12 mars 2008

Final Fantasy

e viens de passer 2 heures à chercher cette mélodie sur YouTube. Je l'adore, cette mélodie ! Mais je l'ai déjà entendue dans une plus jolie version.
en attendant, je suis ravi de l'avoir retrouvée !

FF IV - Prologue



Et bien sûr, le thème de Tina dans Final Fantasy VI.