mardi 12 février 2008

Les qualités de ses défauts

e bon matin déjà, j'ai pris la tête à mon homme au sujet d'un article de Libé. Je l'avais à peine survolé cet article, qui parlait de l'enquête d'Emile Zola sur les miracles de Lourdes. Et puis, si je lis ça dans Libé, je sais à quoi m'attendre, non ?
Bref, le ton ironique de l'article ne m'avait pas plu, et j'en ai parlé, encore et encore. Et mon homme était soulagé de s'en aller, bien sûr. Au boulot, au moins, on ne l'emmerde pas avec des histoires dont il se fiche, hein ?
eh ben alooors...


ier, j'ai navigué sur les pages de Psychologies.com pour y lire des articles sur la confiance en soi. Je ne m'attendais pas à y faire de grandes découvertes ; je souhaitais simplement me mettre au diapason de ce thème.
Et le soir venu, ignorant ce détail de ma journée, mon homme me dit tout à coup : "Je suis drôle, créatif, on me trouve beau, je suis grand, je travaille, j'ai une super mini, je suis juste assez chiant pour mettre un peu de piment dans tout ça. Et toi ?"
Comme j'essayais de m'en sortir à bon compte par le biais d'une vanne, il me dit : "Et sérieusement ?"
Après une longue hésitation, je dis : "Je suis profond"... et comme la suite ne venait pas, il m'a dit que j'étais pas obligé de me prêter au jeu, hein, mais que ça pouvait en valoir la peine.
Et le début du programme qu'on attendait à la télé à mis fin à cette conversation.

Alors oui, ça en vaut la peine, de savoir ses points forts.
et c'est vrai, j'ai l'esprit plutôt profond. Je ne m'exprime pas mal, j'ai tendance à peser mes mots et, à part les vannes, je ne parle pas trop pour ne rien dire. Je suis sensible, humainement. Artistiquement aussi, mais mon orgueil, ma fierté, ma peur me brident encore l'esprit. Cet orgueil est d'ailleurs à la mesure de mon humilité. J'ai un côté romanesque mais pas outrecuidant. Mon côté spirituel et mon côté terre-à-terre se tiennent mutuellement en respect, de manière assez équilibrée. Quand je veux, je suis drôle. Je me débrouille au fourneau. Je parle plusieurs langues et j'ai encore envie d'en apprendre. Je suis issu de plusieurs cultures, et belge -- le pays au carrefour de l'Europe -- et ça m'aide à respecter les autres, même si leur réalité n'entre pas forcément dans mes schémas. Je suis conciliant autant que je peux être péremptoire.

Et ce qui est sûr, c'est qu'à ma manière, moi aussi je suis un chieur !

samedi 9 février 2008

Un rêve - Culpabilité / Innocence


n rêve assez étrange, alambiqué, m'est venu cette nuit. Ce matin.
Etrange parce que l'unité ne m'en apparaît pas. De nouveau il y a des scènes où les personnages existent sans moi ; je les vois, j'en comprends certains, mais je ne sais pas ce qu'ils font là, ni leur rapport avec moi.

La scène centrale de ce rêve se tient dans un jardin un peu comme celui de l'image, là au-dessus. Un jardin qui dans le rêve me fait penser à Tourinnes. Mon amie Katcha est assise sur le transat. Elle est triste. Moi, je suis debout derrière une espèce de bar. Je lui propose un thé que je ne lui sers jamais. A partir de là, pourtant, elle boit un cocktail de fruits dans une coupe conique.
Nous avons un problème commun. On se sent coupable de ne pas avoir été auprès d'une amie qui avait eu un malheur, une perte ou un deuil. Cette amie avait appelé tout le monde auprès d'elle, et nous n'étions pas là. Et à présent, tout le monde nous le reprochait. Et nous nous sentions mal.

Une autre scène présente des aspirantes religieuses. Un groupe d'au moins trois jeunes filles. L'une d'elle est bouleversée par les reproches qu'on nous adresse. Nous ne sommes pas là, mais ces novices parlent de notre histoire. Et donc, allez savoir pourquoi, cette bonne soeur s'indigne en long et en large, mais bientôt une autre la fait taire : "Si les bruits de ce monde te font réagir, ça te regarde, mais nous portons le voile et ces passions ne sont pas les nôtres", ou quelque chose dans le genre. Cette bonne soeur, plus trapue que les autres, avec de petits yeux marrons ou noirs et un léger duvet au-dessus de la bouche, porte par dessus son voile des protège-oreilles en cuir ou en plastique beige orangé, comme les gens qui travaillent sur les pistes des aéroports.

Encore un scène. Par je ne sais quel miracle, on a voyagé dans le temps pour revenir au jour où l'amie éplorée avait appelé tout le monde autour d'elle. J'y vais, j'y suis, et il s'avère que je suis le seul présent. Tous les autres, qui nous avaient si durement et longuement reproché notre absence, n'avaient en réalité pas été là non plus.

Sur cette compréhension, je me réveille.

mardi 5 février 2008

Les mains du boulanger



'ai donc commencé à faire du pain.
Mon premier essai, c'était hier. Pas mal, mais pas super. En effet, j'ai oublié de mettre un bol d'eau dans le four pendant la cuisson.
Alors aujourd'hui, je réitère.
Je suis allé au magasin et ai enfin trouvé de la farine complète, pour en mélanger à la pâte ; je suis impatient de voir le résultat.

Ce soir on va faire du sport, avec mon homme, et déjà je ne suis pas très en forme. Rhooo.
A part le pain et ma balade jusqu'au supermarché, je n'ai rien foutu de la journée. regardé les annonces, chipoté de ci, de là. Et la journée est passée.
Enfin, elle n'est pas finie. Je vais sans doute faire du tai chi pendant l'heure qui me sépare du retour de Toto.

* * *

J'ai trouvé une autre recette de petits pains au sésame, mais où la pâte doit reposer d'abord une heure, puis trois heures. Je vais essayer ce soir, avec l'espoir que la mie soit moins dense (ce qui sera encore mieux) et surtout la croute moins dure !!
J'ai aussi trouvé qu'en mouillant les petits pains avant de les rouler dans le sésame, celui-ci tenait mieux sur leur croute... Je suis impatient de tester :-)