samedi 9 février 2008

Un rêve - Culpabilité / Innocence


n rêve assez étrange, alambiqué, m'est venu cette nuit. Ce matin.
Etrange parce que l'unité ne m'en apparaît pas. De nouveau il y a des scènes où les personnages existent sans moi ; je les vois, j'en comprends certains, mais je ne sais pas ce qu'ils font là, ni leur rapport avec moi.

La scène centrale de ce rêve se tient dans un jardin un peu comme celui de l'image, là au-dessus. Un jardin qui dans le rêve me fait penser à Tourinnes. Mon amie Katcha est assise sur le transat. Elle est triste. Moi, je suis debout derrière une espèce de bar. Je lui propose un thé que je ne lui sers jamais. A partir de là, pourtant, elle boit un cocktail de fruits dans une coupe conique.
Nous avons un problème commun. On se sent coupable de ne pas avoir été auprès d'une amie qui avait eu un malheur, une perte ou un deuil. Cette amie avait appelé tout le monde auprès d'elle, et nous n'étions pas là. Et à présent, tout le monde nous le reprochait. Et nous nous sentions mal.

Une autre scène présente des aspirantes religieuses. Un groupe d'au moins trois jeunes filles. L'une d'elle est bouleversée par les reproches qu'on nous adresse. Nous ne sommes pas là, mais ces novices parlent de notre histoire. Et donc, allez savoir pourquoi, cette bonne soeur s'indigne en long et en large, mais bientôt une autre la fait taire : "Si les bruits de ce monde te font réagir, ça te regarde, mais nous portons le voile et ces passions ne sont pas les nôtres", ou quelque chose dans le genre. Cette bonne soeur, plus trapue que les autres, avec de petits yeux marrons ou noirs et un léger duvet au-dessus de la bouche, porte par dessus son voile des protège-oreilles en cuir ou en plastique beige orangé, comme les gens qui travaillent sur les pistes des aéroports.

Encore un scène. Par je ne sais quel miracle, on a voyagé dans le temps pour revenir au jour où l'amie éplorée avait appelé tout le monde autour d'elle. J'y vais, j'y suis, et il s'avère que je suis le seul présent. Tous les autres, qui nous avaient si durement et longuement reproché notre absence, n'avaient en réalité pas été là non plus.

Sur cette compréhension, je me réveille.

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