vendredi 21 décembre 2007

Pour retrouver un bon goût d'été, quelques instants sous la tour Eiffel .....

Et les beaux mecs des fêtes, ce sont.... des sportifs !
Jason Chambers. Wow!

Le footballeux Aitor Ocio...


Henry Cavill.... quel sport pratique-t-il au juste ?! Je l'ignore. Mais avouez que son sourire en vaut le détour...

mercredi 19 décembre 2007

Conclusion


on séjour en Belgique s'est bien passé.
J'ai parlé avec ma mère ces deux derniers jours. D'abord déçu de ne pas trouver quoi lui dire face à certaines confidences -- et même de ne pas trouver l'énergie ni l'envie de réagir -- cette déception s'est effacée quand ma mère m'a parlé du bien que lui avait fait mon attitudes avec elle. En outre elle m'a trouvé patient et très vivable, t s'est trouvée vivable à mon contact.
On a parlé des situations à venir, de ses projets. On n'a rien arrêté ni rien résolu, mais on a parlé.

En plus j'ai eu de bonnes nouvelles du côté des administrations qui me stressaient un peu -- ou du moins l'ouverture de bonnes perspectives.

Demain je rentre en FrancE. Ca me fait tout drôle, je dois dire. Au téléphone ce soir, on n'était pas en forme. Moi, enroué et inexplicablement fatigué, lui qui me disait ne rien entendre aujourd'hui ; pas top la communication. En plus ce n'était pas la première fois que je n'entendais pas le téléphone quand il m'appelait -- il serait bien capable de penser que c'est une choix inconscient de ne pas entendre, mais non. Dans cette maison, je n'entends rien ; il y q du bruit partout : la chaudière, le bruit du café en bas, la télé de ma mère. En France, j'entends mon téléphone sonner d'un bout à l'autre de l'appartement.

Il faudra quelques jours là-bas pour me décrasser les poumons, quelques jours sans respirer sans cesse de la fumée, quelques séances de sport et de tai chi.

Yo. C'est pas intéressant ce que je raconte ces temps-ci, je trouve. pas de fibre littéraire, fond insipide... :p

allez, j'arrête les frais pour ce soir !

lundi 17 décembre 2007

Cette nuit

n proie à un féroce ennui, j'ai décidé de résoudre les problèmes de vitesse de connexion du réseau domestique de ma mère.

La première étape (et pas la moindre) a été de créer l'accès aux services du fournisseur d'accès de ma mère. En effet, ils ne permettent pas à leurs abonnés de s'y connecter avec les mêmes données que pour accéder à internet ou au serveur de courrier. Non. Il faut créer un autre nom d'utilisateur, et fournir la date de la dernière facture ainsi qu'un code de sécurité en bas de la facture. En soi ce n'est pas compliqué, mais le temps que je comprenne quoi faire, quelques heures étaient passées :p
Là, en consultant les statistiques de consommation de ma mère, je m'aperçois que son quota de 17 Go est épuisé (???) -- ma mère ne télécharge rien si ce n'est les mises à jour de son anti-virus, et ce ne sont pas ses quelques communications skype qui auraient pu exploser son forfait, hein ?
Je me connecte au routeur et découvre que les adresses MAC connectées à son réseau domestique ne sont pas les nôtres. Ahaaa!! J'effectue donc un filtrage d'accès au réseau par adresse MAC, et achète 5Go de transfert supplémentaire pour finir le mois tranquillement.

Et le travail est fait ! Le réseau est sécurisé et fonctionne de nouveau à grande vitesse. Et il est plus de trois heures du mat'.

Sachant que la matinée suivante ne serait de toute façon pas productive, j'ai trainé sur internet (entre autres sur second life). Ce ne fut pas édifiant mais ca m'a distrait jusqu'à 5h et demi. Alors, je me suis couché et ai encore regardé un épisode de Point Pleasant ..... Rhooo.

Aujourd'hui, forcément, je suis naze, j'ai mal au crane..... hahahahha.


Pour l'avancée du boulot ici, eh bien je mets les choses ensemble et réalise que le hangar en bas, qui est le seul accès "large" au grenier, par lequel j'espérais qu'on puisse passer les gros meubles, comme la commode noire de mon frère ou même nos super bahuts rouges en métal, eh bien ce hangar est en travaux -- on le carle cette semaine. Donc on ne peut pas y passer.
Rhoo.

Ma mère me rassure en me disant qu'elle appellera le déménageur "après" -- c'est à dire après cette semaine et après mon départ.
Je ne sais pas trop à quoi je vais servir d'ici à jeudi, mais je le ferai de bon coeur.
En retrouvant mes cartons hier, j'ai été épaté du bon travail que j'avais fait, et de l'efficacité de Krystof qui m'a aidé à finaliser ce boulot (la finalisation, c'est toujours ce qui m'inquiète). Nos paquets sont NI-CKEL ! Je vais donc tout consolider et marquer à l'adhésif rouge, et donner des instructions claires pour que tout soit rangé ENSEMBLE. Je sais que ça inquiète Krystof, qui n'a confiance en personne à ce niveau-là ( ... et pour cause ... ) mais je suis confiant. Tout est tellement nickel que ça ne peut pas mal se passer. Ce ne serait pas possible.

Je n'ai encore vu personne de mes amis ici. Ni Isa Marc et Martin, ni Dolsé, ni Rachel, ni Kate et Johann. Je verrai dans les quelques qui restent qui j'arrive à voir.

Ce qui m'a fait plaisir, c'est quand mon frère m'a dit que Nicole de la salle de sport avait chaleureusement demandé de mes nouvelles. Ca me fait super plaisir parce que son mari et elle font partie des gens à qui je regrette de ne pas avoir envoyé de carte après mon départ. Là, c'est Noël, soit une excellente occasion.

vendredi 14 décembre 2007

Avancée

e travail avance !
Le grenier du haut est dégagé et rangé -- il ne reste qu'à nettoyer pour que ça ait de la gueule.
Le grenier du bas est pour ainsi dire prêt, c'est-à-dire qu'en deux heures de travail, on aura trié et rangé les dernier brols qui restent. Les déchets sont prêts à être évacués et là aussi il ne restera plus qu'à nettoyer.
Je m'inquiète de la maison d'Arlon, dans laquelle rien n'a bougé au fil de mes visites.

Je redoute de travailler dans cette maison avec mon frère. Il n'a encore rien dit que ça m'énerve déjà.
Ma mère, quant à elle, vient d'apprendre que tout ne devait pas être terminé pour jeudi comme elle le craignait ; on peut disposer de plus de temps si nécessaire. Je dois donc établir clairement dès maintenant que mon travail s'arrêtera jeudi, fini ou pas.

Je pense aux parents d'une de mes meilleures amies, qui ont bâti leur véranda, réaménagé leur jardin, installé leur chambre à coucher au rez-de-chaussée en face de leur nouvelle et confortable salle de bain. Et je me demande pourquoi chez nous rien n'a jamais été clair, bien fait.

Ca commence ...

out allait très bien jusqu'à hier. Je faisais face vaillamment à tous les problèmes que je rencontrais.

Un détail anodin a changé mon humeur de manière drastique.

Nous avions fini de travailler, étions allés au supermarché faire de bonnes grosses courses et les avions rangées à la cuisine. Mon frère allait arriver pour dîner, mais ma mère voulait qu'on regarde un film, et avait mis ce film. Je lui fais remarquer l'heure, et que mon frère va arriver incessemment, et me propose d'aller préparer le repas.
Après quelques minutes, mon téléphone sonne et c'est mon homme. Je retourne à la cuisine, téléphone en main, et surveille la soupe qui finit de chauffer. Presque tout le reste est prêt sur la desserte, qu'il n'y a plus qu'à emporter à la salle à manger.

Mon homme et moi avons parlé dix minutes, quand ma mère et mon frère débarquent dans la cuisine, commencent à s'affairer autour de moi -- bruyamment -- font mine d'emporter la desserte pour passer à table. Je raccroche précipitament.
Et on passe à table.

J'aurais dû les engueuler -- mais je n'avais pas de réaction mesurée sous la main. Ma seule envie était de prenre la nourriture des plats et de la leur lancer au visage en disant : "t'es affammé ? tu peux pas attendre deux minutes ? alors TIENS ! BOUFFE !"
Je n'ai pas déserré les dents de la soirée.

C'est très flou, ce qui m'a dérangé - agressé - dans cette situation. Je me rends compte que ça ne transparaît pas dans mon récit, pas précisément, pas clairement.
Pour moi, ça a été une bouffée de rancunes qui a refait surface. "Moi, je peux bosser au grenier, arranger le bordel que vous avez regardé avec impuissance depuis des mois, mais quand il s'agit du repas, vous ne pouvez pas attendre que ce soit prêt, ni que je sois prêt, vous me le retirez des mains et je n'existe pas".
Et quand j'entends "en tout cas, merci d'être venu nous aider", de la bouche de celui qui me dit, à quelques jours de l'arrivée du camion de déménagement "Comment est-ce qu'on va faire ? On n'a pas de cartons..." ... Ca me fait bien rire. Je ne suis pas venu "vous aider" mais jouer les surhommes, résoudre les problèmes qui vous pèsent et vous abrutissent depuis des mois.
Même pas prévoir des cartons. A quoi bon, puisque Gabriel arrive ? C'est vrai, moi je fais des cartons comme je veux, j'en sors de mes manches, je mâche du papier et défèque des cartons de déménagement.
Bref.
Aujourd'hui je ne trouve plus ça marrant du tout.


Le gâchis que je découvre en triant ce grenier est parfois très triste. deux chaises d'acajou que j'avais toujours connues en parfait état, cassées, mais cassées... en petit bois. Des nappes sur lesquelles on a fait couler de la colle -- toute la pile est fichue.Un sac brodé par ma grand mère qui a servi de chiffon à je ne sais quelle obscure tâche. Des livres anciens -- pas des incunables mais presque -- moisis, ou dont la tranche est arrachée, ou ...

L'esprit brouillon qui règne me dépasse.
On sait que cette habitation pose problème, que le grenier ne sera jamais nickel puisque d'autres, qui ne se sont pas privés d'y laisser leur bordel, voire de le visiter, doivent le traverser pour accéder à leur grenier, enfin et surtout qu'au moins mon frère va incessamment redéménager, mais peu importe. On va tout apporter ici, puisqu'on ne sait pas où mon frère ira. Mais quoi ?
ca fait des mois qu'on sait ce qui va se produire. Mais on n'est pas prêt. Voilà.

Merci de venir nous aider.
Hahahaha.

Ha...
Ha... ha.

jeudi 13 décembre 2007

Le travail au grenier avance plus vite que je ne l'aurais cru. C'est incroyable, tout l'espace libéré !
Je suis déjà en train de phantasmer surle résultat, impatient de nettoyer ce grenier pour qu'il ait une bonne gueule, avec toutes les affaires bien rangées.
Je pense aussi à l'endroit où mettre mes affaires. J'ai carr&ément envie de délimiter cet endroit avec de l'adhésif rouge.

Mon frère a quelques grands et gros meubles., et ça, c'est inquiétant. Même s'ils passent par la fenêtre, comment franchir l'étroit couloir et la minuscule porte du grenier ? et où les caser dans ce grenier pour ne pas tout boucher ?

Bref.
Pour ce qui est d'ici, j'ai bon espoir. Pour ce qui est de la maison d'Arlon, ...... on verra ... !

mercredi 12 décembre 2007

Le train

ur le quai, j’ai ressenti plein d’émotions.
L’appréhension de quitter mon homme pour plusieurs jours – alors qu’il fut un temps où nous y étions habitués. Et depuis quelque temps, rien n’est établi entre nous. Du coup, chaque instant est nouveau, et seul le présent compte. Une séparation de plusieurs jours, forcément, me plonge dans l’avenir. Demain.
L’émotion en pensant à ma mère, que je vais retrouver. D’un côté, je ne suis pas ravi du travail qui m’attend, d’un autre, ça touche concrètement à l’avenir de ma mère ; c’est l’aider à tourner une page. Je souhaite encore qu’elle habite un endroit plus confortable, plus conventionnel, mais mes souhaits ne font pas loi, hein ?
L’émotion de la page qui se tourne pour moi, confirmation de mon départ pour la France. Les meubles et les paquets ne seront plus dans la maison où j’ai vécu et où mon homme et moi avons commencé notre histoire.



Dans le train, un voyageur a allumé sa radio et ça me gonfle. A l’époque où les baladeurs ont mauvaise presse parce que les « fuites » de son des écouteurs peuvent déranger les autres, je trouve gonflé d’entendre les programmes radio directement depuis le haut parleur d’un voisin.

lundi 10 décembre 2007

Vent de panique

Bon, ce n'est objectivement pas catastrophique, mais je m'apprête à passer 10jours loin de la France et de mon homme.
L'objectif : réaliser le déménagement de la maison en Belgique et ranger le grenier, plein à craquer, de ma mère. Je serai seul pour ce travail, ce qui me pose des questions, comme : parviendrai-je à déplacer des meubles gros et lourds ? Le grenier en regorge. La maison aussi. Je pense par exemple à la malle géante en aggloméré qui me servait de canapé, ou aux pendries sous les combles. Et si je n'y arrive pas, à quoi bon passer 10 jours là-bas?
depuis que j'ai quitté la mais pour étudier, je deviens dingue si je passe plus de 24h xchez l'un ou l'autre de mes parents. Là ça. Risque d'être un concentré de tout je qui ne me convenait pas et qui a motivé la rapidité de mon départ.
J'ai vécu ces années comme une expérience déstructurante, le moment est venu d'y confronter le chemin parcouru depuis.