mercredi 12 décembre 2007

Le train

ur le quai, j’ai ressenti plein d’émotions.
L’appréhension de quitter mon homme pour plusieurs jours – alors qu’il fut un temps où nous y étions habitués. Et depuis quelque temps, rien n’est établi entre nous. Du coup, chaque instant est nouveau, et seul le présent compte. Une séparation de plusieurs jours, forcément, me plonge dans l’avenir. Demain.
L’émotion en pensant à ma mère, que je vais retrouver. D’un côté, je ne suis pas ravi du travail qui m’attend, d’un autre, ça touche concrètement à l’avenir de ma mère ; c’est l’aider à tourner une page. Je souhaite encore qu’elle habite un endroit plus confortable, plus conventionnel, mais mes souhaits ne font pas loi, hein ?
L’émotion de la page qui se tourne pour moi, confirmation de mon départ pour la France. Les meubles et les paquets ne seront plus dans la maison où j’ai vécu et où mon homme et moi avons commencé notre histoire.



Dans le train, un voyageur a allumé sa radio et ça me gonfle. A l’époque où les baladeurs ont mauvaise presse parce que les « fuites » de son des écouteurs peuvent déranger les autres, je trouve gonflé d’entendre les programmes radio directement depuis le haut parleur d’un voisin.

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