vendredi 21 décembre 2007

Pour retrouver un bon goût d'été, quelques instants sous la tour Eiffel .....

Et les beaux mecs des fêtes, ce sont.... des sportifs !
Jason Chambers. Wow!

Le footballeux Aitor Ocio...


Henry Cavill.... quel sport pratique-t-il au juste ?! Je l'ignore. Mais avouez que son sourire en vaut le détour...

mercredi 19 décembre 2007

Conclusion


on séjour en Belgique s'est bien passé.
J'ai parlé avec ma mère ces deux derniers jours. D'abord déçu de ne pas trouver quoi lui dire face à certaines confidences -- et même de ne pas trouver l'énergie ni l'envie de réagir -- cette déception s'est effacée quand ma mère m'a parlé du bien que lui avait fait mon attitudes avec elle. En outre elle m'a trouvé patient et très vivable, t s'est trouvée vivable à mon contact.
On a parlé des situations à venir, de ses projets. On n'a rien arrêté ni rien résolu, mais on a parlé.

En plus j'ai eu de bonnes nouvelles du côté des administrations qui me stressaient un peu -- ou du moins l'ouverture de bonnes perspectives.

Demain je rentre en FrancE. Ca me fait tout drôle, je dois dire. Au téléphone ce soir, on n'était pas en forme. Moi, enroué et inexplicablement fatigué, lui qui me disait ne rien entendre aujourd'hui ; pas top la communication. En plus ce n'était pas la première fois que je n'entendais pas le téléphone quand il m'appelait -- il serait bien capable de penser que c'est une choix inconscient de ne pas entendre, mais non. Dans cette maison, je n'entends rien ; il y q du bruit partout : la chaudière, le bruit du café en bas, la télé de ma mère. En France, j'entends mon téléphone sonner d'un bout à l'autre de l'appartement.

Il faudra quelques jours là-bas pour me décrasser les poumons, quelques jours sans respirer sans cesse de la fumée, quelques séances de sport et de tai chi.

Yo. C'est pas intéressant ce que je raconte ces temps-ci, je trouve. pas de fibre littéraire, fond insipide... :p

allez, j'arrête les frais pour ce soir !

lundi 17 décembre 2007

Cette nuit

n proie à un féroce ennui, j'ai décidé de résoudre les problèmes de vitesse de connexion du réseau domestique de ma mère.

La première étape (et pas la moindre) a été de créer l'accès aux services du fournisseur d'accès de ma mère. En effet, ils ne permettent pas à leurs abonnés de s'y connecter avec les mêmes données que pour accéder à internet ou au serveur de courrier. Non. Il faut créer un autre nom d'utilisateur, et fournir la date de la dernière facture ainsi qu'un code de sécurité en bas de la facture. En soi ce n'est pas compliqué, mais le temps que je comprenne quoi faire, quelques heures étaient passées :p
Là, en consultant les statistiques de consommation de ma mère, je m'aperçois que son quota de 17 Go est épuisé (???) -- ma mère ne télécharge rien si ce n'est les mises à jour de son anti-virus, et ce ne sont pas ses quelques communications skype qui auraient pu exploser son forfait, hein ?
Je me connecte au routeur et découvre que les adresses MAC connectées à son réseau domestique ne sont pas les nôtres. Ahaaa!! J'effectue donc un filtrage d'accès au réseau par adresse MAC, et achète 5Go de transfert supplémentaire pour finir le mois tranquillement.

Et le travail est fait ! Le réseau est sécurisé et fonctionne de nouveau à grande vitesse. Et il est plus de trois heures du mat'.

Sachant que la matinée suivante ne serait de toute façon pas productive, j'ai trainé sur internet (entre autres sur second life). Ce ne fut pas édifiant mais ca m'a distrait jusqu'à 5h et demi. Alors, je me suis couché et ai encore regardé un épisode de Point Pleasant ..... Rhooo.

Aujourd'hui, forcément, je suis naze, j'ai mal au crane..... hahahahha.


Pour l'avancée du boulot ici, eh bien je mets les choses ensemble et réalise que le hangar en bas, qui est le seul accès "large" au grenier, par lequel j'espérais qu'on puisse passer les gros meubles, comme la commode noire de mon frère ou même nos super bahuts rouges en métal, eh bien ce hangar est en travaux -- on le carle cette semaine. Donc on ne peut pas y passer.
Rhoo.

Ma mère me rassure en me disant qu'elle appellera le déménageur "après" -- c'est à dire après cette semaine et après mon départ.
Je ne sais pas trop à quoi je vais servir d'ici à jeudi, mais je le ferai de bon coeur.
En retrouvant mes cartons hier, j'ai été épaté du bon travail que j'avais fait, et de l'efficacité de Krystof qui m'a aidé à finaliser ce boulot (la finalisation, c'est toujours ce qui m'inquiète). Nos paquets sont NI-CKEL ! Je vais donc tout consolider et marquer à l'adhésif rouge, et donner des instructions claires pour que tout soit rangé ENSEMBLE. Je sais que ça inquiète Krystof, qui n'a confiance en personne à ce niveau-là ( ... et pour cause ... ) mais je suis confiant. Tout est tellement nickel que ça ne peut pas mal se passer. Ce ne serait pas possible.

Je n'ai encore vu personne de mes amis ici. Ni Isa Marc et Martin, ni Dolsé, ni Rachel, ni Kate et Johann. Je verrai dans les quelques qui restent qui j'arrive à voir.

Ce qui m'a fait plaisir, c'est quand mon frère m'a dit que Nicole de la salle de sport avait chaleureusement demandé de mes nouvelles. Ca me fait super plaisir parce que son mari et elle font partie des gens à qui je regrette de ne pas avoir envoyé de carte après mon départ. Là, c'est Noël, soit une excellente occasion.

vendredi 14 décembre 2007

Avancée

e travail avance !
Le grenier du haut est dégagé et rangé -- il ne reste qu'à nettoyer pour que ça ait de la gueule.
Le grenier du bas est pour ainsi dire prêt, c'est-à-dire qu'en deux heures de travail, on aura trié et rangé les dernier brols qui restent. Les déchets sont prêts à être évacués et là aussi il ne restera plus qu'à nettoyer.
Je m'inquiète de la maison d'Arlon, dans laquelle rien n'a bougé au fil de mes visites.

Je redoute de travailler dans cette maison avec mon frère. Il n'a encore rien dit que ça m'énerve déjà.
Ma mère, quant à elle, vient d'apprendre que tout ne devait pas être terminé pour jeudi comme elle le craignait ; on peut disposer de plus de temps si nécessaire. Je dois donc établir clairement dès maintenant que mon travail s'arrêtera jeudi, fini ou pas.

Je pense aux parents d'une de mes meilleures amies, qui ont bâti leur véranda, réaménagé leur jardin, installé leur chambre à coucher au rez-de-chaussée en face de leur nouvelle et confortable salle de bain. Et je me demande pourquoi chez nous rien n'a jamais été clair, bien fait.

Ca commence ...

out allait très bien jusqu'à hier. Je faisais face vaillamment à tous les problèmes que je rencontrais.

Un détail anodin a changé mon humeur de manière drastique.

Nous avions fini de travailler, étions allés au supermarché faire de bonnes grosses courses et les avions rangées à la cuisine. Mon frère allait arriver pour dîner, mais ma mère voulait qu'on regarde un film, et avait mis ce film. Je lui fais remarquer l'heure, et que mon frère va arriver incessemment, et me propose d'aller préparer le repas.
Après quelques minutes, mon téléphone sonne et c'est mon homme. Je retourne à la cuisine, téléphone en main, et surveille la soupe qui finit de chauffer. Presque tout le reste est prêt sur la desserte, qu'il n'y a plus qu'à emporter à la salle à manger.

Mon homme et moi avons parlé dix minutes, quand ma mère et mon frère débarquent dans la cuisine, commencent à s'affairer autour de moi -- bruyamment -- font mine d'emporter la desserte pour passer à table. Je raccroche précipitament.
Et on passe à table.

J'aurais dû les engueuler -- mais je n'avais pas de réaction mesurée sous la main. Ma seule envie était de prenre la nourriture des plats et de la leur lancer au visage en disant : "t'es affammé ? tu peux pas attendre deux minutes ? alors TIENS ! BOUFFE !"
Je n'ai pas déserré les dents de la soirée.

C'est très flou, ce qui m'a dérangé - agressé - dans cette situation. Je me rends compte que ça ne transparaît pas dans mon récit, pas précisément, pas clairement.
Pour moi, ça a été une bouffée de rancunes qui a refait surface. "Moi, je peux bosser au grenier, arranger le bordel que vous avez regardé avec impuissance depuis des mois, mais quand il s'agit du repas, vous ne pouvez pas attendre que ce soit prêt, ni que je sois prêt, vous me le retirez des mains et je n'existe pas".
Et quand j'entends "en tout cas, merci d'être venu nous aider", de la bouche de celui qui me dit, à quelques jours de l'arrivée du camion de déménagement "Comment est-ce qu'on va faire ? On n'a pas de cartons..." ... Ca me fait bien rire. Je ne suis pas venu "vous aider" mais jouer les surhommes, résoudre les problèmes qui vous pèsent et vous abrutissent depuis des mois.
Même pas prévoir des cartons. A quoi bon, puisque Gabriel arrive ? C'est vrai, moi je fais des cartons comme je veux, j'en sors de mes manches, je mâche du papier et défèque des cartons de déménagement.
Bref.
Aujourd'hui je ne trouve plus ça marrant du tout.


Le gâchis que je découvre en triant ce grenier est parfois très triste. deux chaises d'acajou que j'avais toujours connues en parfait état, cassées, mais cassées... en petit bois. Des nappes sur lesquelles on a fait couler de la colle -- toute la pile est fichue.Un sac brodé par ma grand mère qui a servi de chiffon à je ne sais quelle obscure tâche. Des livres anciens -- pas des incunables mais presque -- moisis, ou dont la tranche est arrachée, ou ...

L'esprit brouillon qui règne me dépasse.
On sait que cette habitation pose problème, que le grenier ne sera jamais nickel puisque d'autres, qui ne se sont pas privés d'y laisser leur bordel, voire de le visiter, doivent le traverser pour accéder à leur grenier, enfin et surtout qu'au moins mon frère va incessamment redéménager, mais peu importe. On va tout apporter ici, puisqu'on ne sait pas où mon frère ira. Mais quoi ?
ca fait des mois qu'on sait ce qui va se produire. Mais on n'est pas prêt. Voilà.

Merci de venir nous aider.
Hahahaha.

Ha...
Ha... ha.

jeudi 13 décembre 2007

Le travail au grenier avance plus vite que je ne l'aurais cru. C'est incroyable, tout l'espace libéré !
Je suis déjà en train de phantasmer surle résultat, impatient de nettoyer ce grenier pour qu'il ait une bonne gueule, avec toutes les affaires bien rangées.
Je pense aussi à l'endroit où mettre mes affaires. J'ai carr&ément envie de délimiter cet endroit avec de l'adhésif rouge.

Mon frère a quelques grands et gros meubles., et ça, c'est inquiétant. Même s'ils passent par la fenêtre, comment franchir l'étroit couloir et la minuscule porte du grenier ? et où les caser dans ce grenier pour ne pas tout boucher ?

Bref.
Pour ce qui est d'ici, j'ai bon espoir. Pour ce qui est de la maison d'Arlon, ...... on verra ... !

mercredi 12 décembre 2007

Le train

ur le quai, j’ai ressenti plein d’émotions.
L’appréhension de quitter mon homme pour plusieurs jours – alors qu’il fut un temps où nous y étions habitués. Et depuis quelque temps, rien n’est établi entre nous. Du coup, chaque instant est nouveau, et seul le présent compte. Une séparation de plusieurs jours, forcément, me plonge dans l’avenir. Demain.
L’émotion en pensant à ma mère, que je vais retrouver. D’un côté, je ne suis pas ravi du travail qui m’attend, d’un autre, ça touche concrètement à l’avenir de ma mère ; c’est l’aider à tourner une page. Je souhaite encore qu’elle habite un endroit plus confortable, plus conventionnel, mais mes souhaits ne font pas loi, hein ?
L’émotion de la page qui se tourne pour moi, confirmation de mon départ pour la France. Les meubles et les paquets ne seront plus dans la maison où j’ai vécu et où mon homme et moi avons commencé notre histoire.



Dans le train, un voyageur a allumé sa radio et ça me gonfle. A l’époque où les baladeurs ont mauvaise presse parce que les « fuites » de son des écouteurs peuvent déranger les autres, je trouve gonflé d’entendre les programmes radio directement depuis le haut parleur d’un voisin.

lundi 10 décembre 2007

Vent de panique

Bon, ce n'est objectivement pas catastrophique, mais je m'apprête à passer 10jours loin de la France et de mon homme.
L'objectif : réaliser le déménagement de la maison en Belgique et ranger le grenier, plein à craquer, de ma mère. Je serai seul pour ce travail, ce qui me pose des questions, comme : parviendrai-je à déplacer des meubles gros et lourds ? Le grenier en regorge. La maison aussi. Je pense par exemple à la malle géante en aggloméré qui me servait de canapé, ou aux pendries sous les combles. Et si je n'y arrive pas, à quoi bon passer 10 jours là-bas?
depuis que j'ai quitté la mais pour étudier, je deviens dingue si je passe plus de 24h xchez l'un ou l'autre de mes parents. Là ça. Risque d'être un concentré de tout je qui ne me convenait pas et qui a motivé la rapidité de mon départ.
J'ai vécu ces années comme une expérience déstructurante, le moment est venu d'y confronter le chemin parcouru depuis.

samedi 24 novembre 2007

Sur un fil

Que dit le funambule en abordant son fil
ou qu'aimerait-il dire ou bien que pense-t-il
Il dit qu'il est fragile et que la terre est basse
il pense que son fil 'faudrait pas qu'il se casse
qu'il a peut-être peur ou bien peut-etre pas
que vous l'aimez peut-être vous qui êtes en-bas
mais il n'y pense pas car c'est une autre histoire
il n'a plus de visage il n'a plus de mémoire
mais il marche pourtant. Il marché lentement. Il ne veut pas penser qu'on le ferait tomber
pour rien. Pour voir. Sans méchanceté
ce n'est pas méchant de souffler
de s'amuser à balancer le fil de sa vie
le fil de sa vie.

Je suis le funambule et j'aborde mon fil
je le connais par coeur mais ce n'est pas facile
je suis toujours fragile et puis la terre est basse
je pense que mon fil, se pourrait bien qu'il casse
que j'ai peut-être peur ou bien peut-être pas
et puis que je vous aime vous qui êtes en bas
que vous m'aimez peut-être ou que je veux y croire
il me reste mon coeur et toute ma mémoire
mais je marche pourtant. Je marche lentement. Je ne veux pas penser qu'on me ferait tomber
pour rien. Pour voir. Sans méchanceté
ce n'est pas méchant de souffler, de s'amuser à balancer le fil de ma vie
le fil de ma vie

Anne Sylvestre

musique de la vie

Ce soir j'ai dormi, dormi...
et puis en me couchant j'ai écouté plein de musique au lit.

Feirouz, LA chanteuse libanaise. La chanson Nassam 3alayna al hawa en live, avec un public en transe.
et puis Dianne Reeves. Ça faisait longtemps que je n'avais plus entendu leurs voix et ça m'a beaucoup ému. Sur le coup de trois heures, je me suis levé pour fumer une cigarette. Avec Nine dans mon iPod. Et là, la nuit avait une saveur particulière, et j'ai pensé à tous les gens que je connais, que j'ai connus, en songeant à leur neuf ans. Cette chanson me remplit chaque fois d'une drôle de joie.

Et puis c'est le Géranium d'Anne Sylvestre qui me rappelle une quinzaine d'un été torride à Bruxelles.

Je ferais bien de dormir maintenant.

mardi 20 novembre 2007

Dessus / dessous


on,
quatre sous-entendus
ne valent pas une affirmation claire.



C'est dangereux les sous-entendus. Pour le locuteur, forcément, tout est clair. Il sait de quoi il parle et peut croire que son message est à peine déguisé.
L'auditeur, quant à lui, peut très bien ne rien remarquer et accueillir le message au premier degré le plus absolu. Ou bien, plus compliqué, l'univers propre de l'auditeur, son bagage subjectif, peut-il venir teinter le sous-entendu, et lui prêter un sens totalement différent de celui qu'y mettait le locuteur, voire antinomique.

C'est super banal comme constatation, non ?
Il fut un temps où, complexé par le manque de vivacité intellectuelle que je me supposais, l'idée d'un sous-entendu, l'idée même d'une interprétation subtile dans la communication me rendait dingue. J'en rejettais la responsabilité en bloc, et aussi loin de moi que je le pouvais. Je me disais des choses comme "Tant qu'on ne me l'a pas dit franchement, ça ne me concerne pas".
Notez, ça se tient comme attitude. C'est défendable. C'est cohérent.
Mais la réalité -- ma réalité -- est toute autre. Car en fait, je perçois pas mal de nuances, bon gré mal gré.

Ado, je rêvais d'un monde de glace et de silence. Un monde où tout soit clair, évident, et où la même évidence soit partagée par toutes les créatures.
Et puis on m'a appris que pour Dostoïevski, l'enfer n'était pas fait de flammes mais précisément de glace, de froid, d'immobilité (je n'ai pas vérifié cette info) et peu à peu, ma vision des choses a changé. Moins démissionnaire, sans doute, je suis entré dans la communication comme mes semblables, conscient que je n'étais pas plus singulier que les autres.

Et aujourd'hui, c'est donc ma propre subjectivité qui me pose problème en termes de communication.

Je pense que la poésie est le mode le plus complet de communication verbale, parce que son art peut rendre certains codes universels, ou préparer le lecteur ou l'auditeur à recevoir le message, parfois de plein fouet, dans sons sens, bien sûr, mais aussi dans sa sonorité, sa couleur, sa sensation.
Cela prouve que la subjectivité n'est pas uniquement un obstacle à la communication et peut être le contraire d'un obstacle.

Je crois que ce qui change la valeur de la subjectivité en termes de communication, c'est le rapport à soi et l'ouverture sur le monde.
Si on est trop centré sur soi, dans ses propres codes, si on les croit absolus, ce sera forcément un obstacle. Si on se dilue dans le monde, les codes risquent aussi d'ête dénaturés, vides de sens. C'est une question d'équilibre.

lundi 19 novembre 2007

epuis que je suis en France, il y a des gens à qui je n'ai pas écrit ou fait signe alors que c'était dans mes intentions dès le départ.
Entre autres, ma prof de tai chi chuan et les gens de la salle de sport que je fréquentais en Belgique.

Ma prof, elle savait que mon départ en France était en projet, mais je ne lui ai pas dit au revoir, ni aux autres "taijika" du groupe.
Les gens de la salle de sport, je n'ai pas vraiment de contact "personnel" avec eux, mais pourtant j'ai apprécié la qualité de leur accueil, tout ce qu'il m'ont appris au niveau du sport, et l'ambiance, le cadre qu'ils créent et offrent à ceux qui fréquentent leur salle.
Depuis deux mois, je fais du sport presque tous les jours à la maison. C'est agréable, j'ai mon cadre à moi, mon rythme, des programmes télé, mon café, mon eau . . .
Mais je pense souvent à cette salle de sport. Etre avec les autres, un parmi les autres.

Je vais peut-être leur envoyer une carte postale, comme je le voulais !

* * *

J'avais déjà entendu la chanson d'Elodie Frégé intitulée "la ceinture". Et bon, je n'avais pas du tout accroché. Et puis, allez savoir pourquoi, hier je l'entends à la radio et je flashe. Je l'adore. Je l'écoute en boucle.
Pourtant, il y a une phrase que je ne peux m'empêcher de modifier mentalement à chaque écoute. elle chante : "Non, pas sur la bouche, je sais, je touche le fond du lac - Le temps des cerises est mort, le diable est dans le corps" et moi je veux que ce soit "le diable est dans le port". Pour moi ca veut dire la même chose, par le biais d'une image qui me convient.



Non, pas sur la bouche
même si c'est louche
puisque ma langue
a le goût de ta vertu
de ton honneur perdu

Non pas sur les lèvres
même si j'en rêve
même si je tremble
et bien que mon coeur soit nu
mon âme est revêtue
de pudeur et d'impudence
sans te faire offense
mieux ne vaut pas tenter sa chance
rien ne dure
au-dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche
même sous la douche
même si c 'est dur
je te mordrai c'est promis
Tous les coups sont permis
Non pas sur les lèvres
même pas en rêve
à sang pour sûr
ou tu mangeras ton pain gris
mon coeur est endurci
Ne tire pas sur l'ambulance
garde la potence
Plus rien n'a plus d'importance
rien ne dure
au-dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche
je sais je touche
le fond du lac
Le temps des cerises est mort
Le diable est dans le corps
Non pas sur les lèvres
Non c'est pas mièvre
C'est pas le trac
mais je préfère me donner crue
sans revers ni refus
Rendons-nous à l'évidence
tout est cuit d'avance
Mieux ne vaut pas tenter sa chance
Rien ne dure
au-dessus de la ceinture

Non pas sur la bouche
Je sais c'est louche
puisque ma peau
a l'odeur de ton odeur
au-dehors il fait chaud

Non, pas sur les lèvres
Jamais de trêve
Et pas d'assauts
Le bonheur est dans la pente
Entre le sol et le ventre

Entre l'oubli et l'oubli
Bel oiseau du paradis
Joue plutôt "jeux interdits"
Rien ne dure
Au dessus de la ceinture.


Mince alors, c'est encore une chanson de Benjamen Biolay.

mercredi 7 novembre 2007

Anne Sylvestre

Quand elle lui disait je t'aime
il prenait un air surpris
C'était l'évidence même
A quoi bon l'eut-elle dit
Quand elle insistait "regarde
Suis-je vraiment à ton goût ?"
A son expression hagarde
on l'aurait pris pour un fou
Et quand elle le secouait
Il lâchait d'un air distrait

Flou, je te vois flou
Je vois comme un brouillard partout
autour de tes yeux, de tes joues
et ton corps qui est en-dessous je ne le vois plus du tout
Flou, je te vois flou
Tu peux bien te pendre à mon cou
tu peux m'arracher des mots doux
Tu peux grimper sur mes genoux, je te vois flou


Elle lui disait "Ca m'inquiète,
tu me voyais bien pourtant
Il te faudrait des lunettes
Tu pourrais de temps en temps
me dire que je suis belle"
Mais ses yeux étaient restés
tout au fond de ses jumelles
où il était enlisé
Car en face il regardait
une autre qui s'en doutait

Flou, tu me vois flou
Et moi qui t'aime et qui l'avoue
je ris, je pleure, tu t'en fous
mais de la fille qui se joue
tu connais tout, tout, tout
Flou, tu me vois flou
Je peux me tatouer partout
je peux me teindre en acajou
je peux te faire un charme fou
tu me vous flou

Un jour pour que ça lui passe
elle partit s'installer
À la fenêtre d'en face
où il la vit s'exposer
mais sans plus la reconnaître
alors il la découvrit
cramponné à sa fenêtre
il la guettait jour et nuit
mais c'est elle qui pensa
en m'apercevant là-bas

Flou
je te vois flou
et moi qui croyais bien que nous vivions un amour à genou
tu es un homme comme tous ceux que je vois partout
flou, je te vois flou
y a quelque chose là-dessous
qui me chagrine un peu beaucoup
Où est passé mon amour fou
je le vois flou
Flou
On se voit flou
mais pourquoi se rouer de coups
pourquoi hurler comme des loups
si tu dis que ces jeux de fous ne changent rien pour nous
Flou
on se verra flou
et quand je ferai les yeux doux
toi tune seras pas jaloux
on pourra vivre tranquillou un amour flou, flou, flou
Flou, et voilà tout.




Je suis le centre du motif
Chaque fil est une tendresse
Chaque fil avec moi se tresse
me prend ce que j'ai de plus vif

Je suis le centre du motif
je suis le centre de la toile
En quelque lieu vient une étoile
en d'autre c'est un coup de griffe

Je suis le centre du motif
vous en ferez une dentelle
à condition que je sois telle
que vos rêves les plus hâtifs

Je suis le centre du motif
vous en ferez une rosace
Si je reste bien à ma place
et sans un abandon furtif

Je suis le centre du motif
je suis l'araignée prise au piège
l'âne qui tourne le manège
je suis l'égoïsme tardif

Je suis le centre du motif
maille si je me détricote
si je m'altère fausse note
si mon cœur est inattentif

Le tissage s'éraillera
se défera la belle ouvrage
peut-être alors serai-je sage
peut-être alors serai-je moi



Après que soit passée la fête
après dix années révolues
François dit à Mariette
Je crois que tu ne m'aimes plus
Je n'entends plus sonner ton rire
Tu ne m'attends plus comme avant
Tu n'as plus grand chose à me dire
Tu lis chaque soir trop longtemps

Sûr que ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Sûr que ce n'est pas la fête,
la vie avec moi
Crois-tu donc qu'il soit facile
Ne fais pas l'imbécile
Crois-tu donc qu'il soit facile, François
D'avoir Mariette chez soi

Depuis longtemps, dis, Mariette
Longtemps tu ne m'as regardé
Dix ans après notre cueillette
tu t'endors de l'autre côté
Fatigué par les escarmouches
J'ai préféré ne plus lutter
Et si je n'ouvre pas la bouche
C'est pour te laisser ta fierté

Sûr que ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Sûr que ce n'est pas la fête,
la vie avec moi
Crois-tu donc qu'il soit facile
Ne fais pas l'imbécile
Crois-tu donc qu'il soit facile, François
D'avoir Mariette chez soi

Mais je t'ai donné, Mariette
Toute la force de mes bras
J'ai travaillé comme une bête
Mariette, c'était pour toi
Le françois que je me rappelle
N'était pas ce tâcheron-là
Il avait des mains d'hirondelle
Il savait me parler tout bas

Sûr que ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Sûr que ce n'est pas la fête,
la vie avec moi
Crois-tu donc qu'il soit facile
Ne fais pas l'imbécile
Crois-tu donc qu'il soit facile, François
D'avoir Mariette chez soi

Mariette dans ma mémoire
avait des réveils lumineux
Son rire au soleil venait boire
le vent dansait dans ses cheveux
Jour après jour la vie nous use
Nous pousse chacun d'un côté
François, déjà ça ne m'amuse
plus beaucoup de me réveiller

Sûr que ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Sûr que ce n'est pas la fête,
la vie avec moi
Crois-tu donc qu'il soit facile
Ne fais pas l'imbécile
Crois-tu donc qu'il soit facile, François
D'avoir Mariette chez soi

Il vient tant de gens par la porte
se réchauffer à vote feu
Ce n'est pas que la flamme soit morte
C'est qu'ils en ont laissé bien peu
Il vient tant de gens qui vous blessent
et qui vous mangent votre temps
Que s'effiloche la tendresse
que s'indiffèrent les amants

Sûr que ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Sûr que ce n'est pas la fête,
la vie avec moi
Crois-tu donc qu'il soit facile
Ne fais pas l'imbécile
Crois-tu donc qu'il soit facile, François
D'avoir Mariette chez soi

Regarde-moi, j'ai les yeux tendres
Je m'appelle Mariette, et toi?
Moi, je n'en pouvais plus d'attendre
Je m'appelle toujours François
Nous fermerons un peu la porte
Nous mettrons du bois sur le feu
et si la flamme n'est pas morte
'fera bien assez chaud pour deux

Même si ce n'est pas la fête, Mariette, Mariette
Même si ce n'est pas la fête
La vie avec moi
Même si ce n'est pas facile
Ne fais pas l'imbécile
Même si ce n'est pas facile, François
d'avoir Mariette chez soi
d'être Mariette et François




Trois extraordinaires chansons d'Anne Sylvestre que j'ai redécouvertes cette nuit.


jeudi 25 octobre 2007

Horoscopes / La Pitié

alances : Vénus sera bientôt dans votre ciel, vous vous rendrez compte de son influence par l'explosion de votre sensualité. Votre amour de la vie et des plaisirs est à la une, quelque chose vous empêche de vous imposer des limites ou de vous priver. En raison de l'influence de mars, il sera beaucoup quesiton d'argent.


Si vous voyiez la soif furieuse avec laquelle je me suis rué sur le magazine pour y lire mon horoscope... C'est hallucinant.
J'ai failli acheter un livre sur le Yi-King, alors que je ne crois pas aux réponses que je donne quand quelqu'un d'autre me demande un tirage (eh oui! maintenant vous le savez).

Depuis le jour fatidique, plus l'ombre d'une dispute. Il est d'une patience d'ange, plus du tout exigeant. C'est d'un ennui . . .

Une excellente amie m'a envoyé une annonce pour un poste d'assistant à la Fédération Européennes des Libraires. Un poste pour un anglophone. Et bien que j'aie de sérieux doutes sur mon niveau d'anglais et que je n'aie pas d'expérience en matière de travail de bureau, j'ai postulé avec enthousiasme.
Sans suite, cela m'aura occupé et réjoui deux jours durant; avec suite, ce sera une issue de secours vers des jours meilleurs.

Poukiland est derrière un voile de brume. J'ai quitté certaines demeures ; d'autres fois je suis demeuré.

mercredi 24 octobre 2007

Le questionnaire

Sur requête de Totof le graphiste, je me prête au jeu !

Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
There was a part of me that was missing. The older [...]
Et bon, je triche parce que la page 18 est une page blanche ! Là, c'est un extrait de la page 19.

Sans vérifier, quelle heure est-il ?
11h00 ?

Après vérification ?
11h11. C'est un signe (que parfois quatre chiffres qui se répètent ont un sens aussi commun que d'autres chiffres) (ou que j'ai des bribes de tocs?)

Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
Calligraphie italique

Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?
Ma respiration et, par moments, les battements de mon coeur.

Quand êtes vous sorti la dernière fois? Qu’avez-vous fait ?
Je suis allé à Cora à pied parce que je voulais m'acheter quelque chose ; je suis revenu avec des courses d'alimentation, faute d'inspiration.

Avez-vous rêvé cette nuit ?
Non, justement pas cette nuit. Ce n'est pas plus mal car comme ça, je ne vais pas passer la moitié de la journée à y penser.

Quand avez-vous ri la dernière fois ?
Hier soir, en racontant des trucs débiles à Christophe de manière compulsive, limite hystéro. L'esprit jouette.

Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
des dessins pourris que j'ai faits et que j'ai mis sous verre, deux ou trois mecs tirés de magazines, une tête de goldorak en plastique.
Ou peut-être pas. Je ne sais plus.
Mais, où suis-je ?!

Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Euh.... Un vrai piano ! (et un prof de piano engagé à ie)
Ou alors une voiture (et un permis de conduire)
Ou quelques appartements au hasard à travers l'Europe -- quitte à en changer s'ils ne me plaisent pas.

Oups j'ai dû mal lire la question. La Première chose ?? alors là,je ne ne sais pas.

Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
.45.
C'était pas intéressant comme film. Ca aurait pu, mais non. Une histoire de voyou qui bat sa femme.

Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui?
Euh, ... Moi dans la glace ?

Que pensez-vous de ce questionnaire ?
Pourquoi pas des questions plus décalées?

Aimez-vous danser ?
J'aimerais bien aimer ça. J'aimais bien avant, je crois.

Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
Nouveau look pour une nouvelle vie, sur M6.
Ca ne m'a ébloui que la première fois que j'ai vu ce programme. Là, c'était distrayant.

Quel serait le prénom de votre fille si vous en aviez une ?
Aspartame.

Quel serait le prénom de votre garçon si vous en aviez un ?
Rambo.

Que portez-vous ?
…un jean’s, un pull noir…. (copié collé, mais c'est vrai)

Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
euh... ! Je connais pas de bloggers, à part la PAPP


mardi 23 octobre 2007

vec lui dans une ville que je ne reconnais pas.
Des bâtiments blancs, de vieilles voitures. Un bâtiment au coin d'une rue avec un escalier le long de la façade.
C'est une location temporaire, pour un week end. Je reconnais l'appartement pour y être déjà entré avec Cathie -- dans un autre rêve?. Et je sais que nous sommes en Hollande, à Rosendael (je ne crois pas que Rosendael ressemble de près ou de loin à mon rêve).
Nous entrons dans l'appartement et je ne révèle pas que je le connais.
Je porte plein d'espoirs sous le manteau.

As soon as we were obviously, materially involved with each other, the feelings faded.
I used to dislike common bed for a couple. Even common flat. As though common meant acquired for good.
Security is an illusion.
Maybe many more things are.

dimanche 21 octobre 2007

"Take your time" he says. "You just can't go back. I wish you'd found a job before this". And "Don't search for just any job, I don't think it's the right thing to say. Look for the right job wherever you like, in Strasbourg or Brussels, or here if you want to stay".

We've had a very nice evening with friends of Carine's. A nice cosy place with welcoming people -- even though Carine introduced us as a couple looking for a flat to live together.
How odd the first nice evening we spend with nice people is after we've broken up. I thought he didn't enjoy being there, but actually he did.
Maybe he likes the people after all. Just being with me didn't make him feel like liking them.

He feels so good.
yuk.
I'm staying here only because I don't know yet what to think. I can't see anything clearly right now. And there's no better or worse decision to be taken right now. Really.

ncore un rêve étrange.
Dans un quartier, plusieurs jeunes ont été tués. Et un jeune, qui jouait de la guitare électrique, a été témoin d'un de ces meurtres, se fait buter pour cette raison. Il y a une fille qui sait tout ça et dont je ressens l'angoisse. Puis elle est courageuse, malgréles risques, et un méchant s'avère gentil (c'était une taupe) et elle est en sécurité à la fin.

Puis une voix
: "eh! il faut que tu te réveilles pour te rendre compte combien tu flippes"
et je me réveille.

samedi 20 octobre 2007

New World

o this is it.
I'm not even surprised, a couple hours after the talk began. "We" don't exist anymore.
When he started to speak, I could feel my heart beating faster and a deep tremor rise from my stomach. I was surprised, yet, I think I had known it for weeks.
A New Life, A New World To Seeeee... I chose that title, because our love was like justice in that song: a dream. We've dreamt away without really building anything.

As we were talking, I just thought of music. I can sing again, or at least listen. He's given me the guts to really listen to music again, even though he couldn't stand me when I sang. So that's what I get back. Music.

But I have no life to go back to. Nowhere I belong. My hometown where I was a sad loser, or Brussels, where I was a devastated slutty down and out. This country may be a nice place to start on over. Still, I'm afraid of starting on over on my own.
I'm afraid Mom will try and persuade me to take the --only-- reasonable decision, namely to go back to my hometown and run the shop. I know that I don't want it. I'm just afraid not to be strong enough to resist the convenience of just knowing where to go.

All by myself, don't wanna be... Hahaha!

I don't mourn yet. I don't know what I've lost yet.
I shut the love up, safely locked in the dark, deep inside.

It would be ironic for me to unchain my love now -- only now -- right?

I'm stunned. Thinking about my birthday. It's been ages since I had a happy birthday. I'll be alone that day, here in the empty flat. And it will probably be my first contact with what Im supposed to feel already.

What I want for tomorrow --starting today, actually-- is to be Tori Amos's (wo)man with a parasol (The seated woman with a parasol may be the only one you can betray -- if i'm the seated woman with a parasol, I will be safe in my frame).

And -- if I ever get desirable again -- to be confident and happy and strong enough to watch aeroplanes take you away again, and to look up with a glare in my eyes.
And to just believe that, although I'm not like the girls that you've known, I still believe I'm worth coming home to kiss away night.

No grim days ahead.
But low profile.
No drawing attention again.
Independence.
Pride.
Still confidence.

Yay.

lundi 15 octobre 2007

Le Mariage de mon Meilleur Ami


ier, j'ai revu cette comédie avec Julia Roberts.
Oui, sur France 2.


Bon, ça a un peu vieilli, mais quand même, j'ai apprécié.
Il faut dire que dans ce film, un peu comme dans Muriel, du même réalisateur, les hommes n'ont que peu d'importance. Ils sont des enjeux, mais plutôt inodores, incolores.
C'est une histoire de femmes.

Alors, c'est vrai que somme toute, c'est une comédie gentillette, pas extraordinaire, si ce n'est à un détail près : la scène du restaurant, vers la moitié du film.

Julia Roberts veut conquérir son meilleur ami avant que celui-ci ne se marie. Son (autre) meilleur ami, homo, est venu à la rescousse, et par un concours de circonstances, se fait passer pour le fiancé de Julia Roberts. A cette occasion, alors qu'ils sont attablés dans un bon restaurant avec toute la famille de la future mariée, le faux fiancé de Julia Roberts raconte leur rencontre et dans son récit intervient la chanson I'll Say A Little Prayer, qu'il commence à fredonner, et peu à peu, c'est tout le restaurant qui la chante. Les demoiselles d'honneur font les choeurs, un cousin s'est mis au piano...
Cette scène est assez psychédélique. La narration y fait une petite incursion dans une autre dimension, et cela me fait croire que sans doute, avec la même histoire de base, le même réalisateur aurait pu faire un vrai film d'auteur.

dimanche 23 septembre 2007

Grim Day

es journées sont passés d'une déprime insidieuse -- en cela que vraiment, je ne l'ai pas vue venir et ne me l'explique pas. Bon, ça arrive. Mais au cours de ces journées, un petit événement m'a surpris, sous la forme d'un rire tout à fait inattendu. Ca se passe le soir, dans la salle de bain. Mon homme (mon bien-aimé, my soulmate, le futur maître de mes fox terrier, ma blonde au masculin) est d'humeur joueuse et fait des grimaces devant le miroir, quand tout à coup, une de ces grimaces me fait rire, mais rire ! Le truc profond, primaire, fondamental. Une partie de moi s'esclaffe devant cette grimace où elle se retrouve. Ce rire, c'est celui de mes trois ans, quelque chose d'absolu. Et la grimace, je crois qu'elle représente mon petit tyran intérieur, un petit monstre verdâtre et hideux, bossu, boîteux, pyromane pathétique mais qui parfois me dicte sa loi quand je n'y prends garde. Cette grimace, c'est ses accès de mégalomanie et ses ordres impérieux qui claquent comme les allumettes dérisoires fouets dérisoires avec lesquelles parfois il tente d'incendier ma maison.
Le succès de sa grimace a beaucoup amusé mon amoureux, qui me l'a resservie de plus belle. Cependant, au fil du temps ça a de moins en moins d'effet sur moi. Non que ça ne puisse plus réveiller ce rire essentiel, mais mon bô gars habite moins sa grimace, occupé qu'il est à en observer les effets sur moi.

dimanche 9 septembre 2007

Ressources Humaines

uelques jours -- quelques heures -- passées dans ma famille ont fait ressortir la tendance que j'ai à subir les événements. Pourtant, j'ai pris sur moi et n'ai pas totalement cédé à ce penchant. C'est plutôt bien.Cette expérience devrait être une ressource pour ma vie ici. Je me sens donc plus confiant. Pourtant depuis que je suis rentré, une fatigue colossale s'est abattue sur moi. Le premier soir, ç'en était douloureux, comme si mon cerveau envoyait à mon corps le signal kill all processes. Le lendemain, c'était la tête lourde, une douloureuse léthargie et un appétit inexplicable. Le soir, alors que mon estomac me disait de manger une petite salade, je me suis enfilé un gros plat de couscous merguez et plus tard des madeleines.
C'est toujours le même défi, et aujourd'hui, ne pas me dire que c'est déjà trop tard.

mercredi 5 septembre 2007

La mer des bruits

n parle gentiment sur la terrasse. On parle de soucis, d'une situation de laquelle sortir, vite. Nos voix résonnent doucement dans la quiétude de l'heure.

Deux fillettes jouent dans la cour et leur jeu devient de plus en plus sonore. L'une d'elle se met à pousser des cris hypnotiques, qui pourraient être ceux de la sorcière Baba-Yaga des contes russes.
Puis une moto démarre, et son moteur vrombit longuement sur place avant un hypothétique départ.
Alors, les sirènes de la caserne de pompier se mettent à hurler, fidèles, comme au début de chaque mois.
Enfin, les cloches de l'église voisine se mettent à sonner -- la messe ou l'angélus ?

Et nos voix pourtant toujours plus fortes se noient dans cette mer de bruits.

mardi 4 septembre 2007

Kyle XY

La première saison de cette série est vraiment chouette. Les personnages sont bien, l'intrigue aussi. Le héros est frais et son sens moral est fort et subtil. Ces éléments rendent les 10 épisodes de la saison 1 très agréables à voir.
La saison 2 par contre n'a rien à voir. Le héros devient une espèce de singe savant au sens moral épais. L'histoire oscille entre un complot vaseux et la petite vie d'une bande d'ado à la Dawson mais en moins touchant.
Donc voilà, j'arrête de regarder, un peu dépité.

samedi 1 septembre 2007

Ménage

Depuis quelques temps, je réagis fort aux accrochages qu'on peut avoir quant au ménage.
Ce matin, rebelotte.
J'ai mis mes draps dans la machine et j'attends ceux de mon homme pour les y mettre aussi, et alors qu'il les retire il me dit, agacé : "ben oui, tu tournes en rond, tu ne sais pas quoi faire". Je patiente, je prends ses draps.
Il arrive derrière moi : "quel savon de lessive as-tu pris ?" "Les pastilles pour le blanc". "Non ! NaaaAAAONNN ! Ca va laisser des dépôts sur les draps ! Prends la lessive liquide pour le noir ... Deux doses". Je verse un premier bouchon, j'en remplis un deuxième et il me dit "montre ... Maiiiis oui, c'est une dose ça, ben voyons. Alors trois doses... Et l'adoucissant?"
Et j'explose, je lui dis de s'occuper du reste puisqu'il a l'air de tant y tenir. Il me dit "et tu crois qu'en te fâchant ça va résoudre le problème ?"

Quel problème bon sang ? Le problème c'est qu'il m'a hurlé dessus quand je n'ai pas utilisé le produit qu'il voulait, et qu'il a accompagné le reste de mes gestes de sarcasme.
On ne s'est plus parlé depuis.
Il attend, quoi ?

Ah ca bien sûr c'est ridicule de se fâcher pour si peu. Lui peut hurler pour des broutilles, tant que je le prends avec le sourire. Mais quand ça dépasse les bornes, c'est moi qui dois revenir...

Comme vont les choses, je n'en sortirai pas la tête haute. Car eh oui, je me suis tu après m'être fâché. L'histoire oubliera qu'il s'est tu aussi, et que la seule réponse que j'ai eue à mon coup de gueule, c'était encore de dénigrer ma colère comme immature. Et quand je parlerai, il m'expliquera que son attitude était légitime parce qu'en matière de rangement et de ménage, je suis pire qu'une catastrophe, je suis un cas social. Et si j'ai tout bien fait, on trouvera quand meme quelque chose. trois gouttes de plus voyons. Mais si la lessive noire pour les draps.

Moi je préfère me fâcher parce qu'on me dénigre ou qu'on me crie dessus, plutôt que parce que les doses de savon de lessive ne sont pas assez grosses à mon goût.

mercredi 29 août 2007

Universel

n lisant ce matin le blog de Ron l'Infirmier, j'ai eu un drôle de feeling universaliste (comme de plus en plus souvent -- mais qu'est-ce qui m'arrive ?!) Apprenant qu'il avait encore rencontré des stars, que son deuxième livre était en bonne voie, qu'il avait encore eu plaisir à jongler avec ses trois vies (une dans la sphère people, une comme infirmier, une à prendre du plaisir à voir, à entendre, en gros), un de ces amis lui dit "tu as de la chance !". Ron explique alors comment lui voit sa vie, que c'est d'une part beaucoup de boulot et d'autre part que ça tient à qui il est, à sa manière d'appréhender l'existence.
Un autre de ses amis lui dit "Gaffe ! ça va changer ! Ton deuxième livre va paraître et toi aussi tu vas te fondre dans le paysage (comme les autres people)" et à ce qu'en dit Ron, on comprend que pour lui ça n'a rien à voir et qu'il ne s'est pas vu "dans la sphère people", qu'il ne croit pas avoir changé et à plus forte raison n'est pas sur le point de changer davantage.

Et c'est bizarre, hein. Quelle que soit sa vie, le regard des gens aussi proches soient-ils ne dit pas forcément la vérité. Ce décalage existe forcément, d'une manière ou d'un autre, plus ou moins flagrant.
Je me sentais très coupable quand mes amis me renvoyaient des images décalées sur ma vie. Quand avec mon boulot pas franchement glorieux mais assez exigeant ils me disaient que je me la coulais douce, et que c'était bien dommage au vu de toutes mes capacités -- image renforcée par plein de petits malentendus. Par exemple, quand une amie me rendait visite au boulot, je me montrais le plus disponible possible pour être accueillant, donc forcément, comme je ne leur faisais pas sentir qu'ils me dérangeaient parfois, eh bien c'est que je n'avais rien à faire.
Pareil à plein de niveaux en fait.
Et donc, je me sentais coupable. J'en voulais à ceux qui me plaignaient autant qu'à ceux qui m'enviaient. Je me disais que c'était moi qui n'était pas clair dans ma tête par rapport à ce que je vivais. Forcément ! Les autres, je les idéalisais, ce qui faisait encore plus peser ma faute sur mes épaules.

Maintenant que le temps passe, je me rend compte que c'est juste le fameux décalage. Celui dont Ron a fait l'expérience, c'est le même et, sans doute, on n'y peut rien.
Notez, c'est tout ce qu'il y a d'universel, hein, parce qu'à part ce décalage, il n'y a rien de commun entre ce qu'a joliment raconté Ron et mes sempiternelles plaintes :)

Chaque fois que je touche quelque chose d'universel dans ma petite vie quelque part dans le monde mais sans connexion avec le reste, ça me donne du recul, je me souviens de grandes choses que je sais comme, où est le soleil, même pendant la nuit, je pense au Scorpion que j'ai vu en aout, je me demande quand je verrai la Croix du Sud ou si vraiment, dans les atomes de mon corps il n'y a pas des univers comme celui-là, une autre Pléiade, des planètes glacées ou vivantes comme la nôtre, aux histoires millénaires, peut-être plus belles ou plus tragiques que l'Histoire qu'on connait.

mardi 28 août 2007


C'est en cours

e suis assez content jusqu'à présent, mais il y a encore quelques petites choses que je veux changer...


J'hésite pour l'arrière-plan des messages. Transparent, blanc ou la même matière que le panneau du titre ? Lettrines ? Cadres pour les images? Bla bla bla ?

Voilà, j'avance un peu à l'aveuglette, hein...

lundi 27 août 2007

EN TRAVAUX

ujourd'hui ce blog est en travaux.

En effet, je bavais depuis longtemps devant de nombreux blogs aux présentations à tomber par terre.
Et là, le nouveau blog du LUNATIC CORSICAN, qu'il m'a montré pendant sa création, m'a rendu vert, de telle sorte que je ne supporte plus mon blog !!!
et donc, en avant pour le massacre.
Si vous me lisez en direct, vous verrez mes tentatives, fructueuses ou non, d'arriver à mes fins.

Ce post commence par "aujourd'hui".
Anciennement, "hui" signifiait "aujourd'hui".
Depuis assez peu d'années, on entend de plus en plus la locution "au jour d'aujourd'hui".

Après on s'étonne que la traduction de l'anglais au français entraine au moins un tiers de dilution (c'est-à-dire que le texte français est en moyenne un tiers plus long que l'original anglais).

Donc :
Au jour d'au jour d'aujourd'hui, ce carnet weblog est en train d'être en travaux.
En effet, ça faisait un bon moment que depuis longtemps je bavais de jalousie ou si vous préférez d'envie devant de nombreux autres journaux en ligne ou carnets web si vous préférez, aux présentations si sensationnelles qu'on en tomberait bien de sa chaise, ou de son fauteuil, voire de son tabouret.
Et là, soudain, un beau jour qui était une nuit et c'était hier, le nouveau web carnet log blog de Tof le Tof le Lunatic Corsican (corsicain à lunettes?) , qu'il m'a proposé de voir et donc m'a montré alors même qu'il était en train de s'appliquer à être en train d'en assurer la création, véritable mise en oeuvre, m'a rendu vert, c'est à dire très envieux, avec énergie, tant et si bien d'une telle manière que je ne peux plus voir mon carnet web journal en ligne blog en peinture, ni le supporter ni l'encadrer.
Aussi, dus donc alors, nous voici partis de l'avant vers la direction d'un massacre laborieux et qui plus est certain.
Si vous me lisez en direct live alors même que je suis au travail en train d'oeuvrer pour la création de cette page, vous verrez mes tentatives qui peut être vont réussir ou peut-être pas, hein, de réussir à parvenir à arriver à mes fins.

vendredi 24 août 2007

Tu l'as dit, Buffy

es derniers temps, j'ai fait des rêves qui ont cela de particulier que je n'y suis pas moi. Du tout.

Dans l'un de ces rêves, j'étais hétéro, ado, fuyard, le seul point commun avec moi était qu'une partie de l'action se passait dans la maison de mon enfance.

Et plus récemment, j'ai fait ce drôle de rêve dans lequel j'étais Alex, le pote de Buffy. On chassait les vampires dans une sorte de discothèque en forme de catacombes.
A un moment, un vampire me coince et me met quelque chose dans la tête, puis avec un rire sardonique m'explique qu'il s'agit d'une bombe et qu'elle explosera tôt ou tard.
J'ai beau me souvenir qu Buffy m'a déjà sauvé de cette même situation, pas moyen de me rappeler comment. Et c'est un vague désespoir, un froid fatalisme qui m'accompagne jusqu'au bout de ce rêve.
Mais ce n'est pas l'action principale.

On fuit quelque chose, on voyage dans le temps et on se retrouve à ce qui semble être Bruxelles, sur le boulevard du Jardin Botanique. C'est le soir et on tombe sur Willow, qui a plus de cinquante ans, qui est désenchantée et qui ne nous reconnait pas. Buffy et moi essayons par tous les moyens de l'amener à nous reconnaitre, de réveiller ses souvenirs.
Je lui dis : "quand tu étais jeune, tes amis t'appelaient Willow à cause de tes cheveux, et maintenant ils t'appellent Pillow à cause de ta tendance à t'endormir n'importe où et n'importe quand".

...

mercredi 15 août 2007

extrait de Race You To The Bottom (prochainement dans les salles)

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samedi 11 août 2007

Familles, je vous ...

es affronts, des mails, des voyages, et c'est une crise familiale qui reparaît, le temps l'ayant juste cachée jusque là.
Mon frère est malheureux, et veut nous réunir depuis longtemps, pour affirmer solennellement qu'il veut reprendre sa place.

Après avoir vécu ce conflit pendant des années comme une longue histoire d'amour-haine, j'ai trouvé un équilibre depuis quelque temps.
Et je me dis que pour ma part, je l'ai toujours considéré comme mon frère. Je n'ai jamais "coupé les ponts". J'ai parfois pris des distances histoire de me retaper. Pour moi c'est mon frère et je suis son frère.
Quand je le rencontre à l'enterrement de ma grand-mère, je vais l'embrasser, et je me soucie de lui qui a perdu sa grand-mère.
Et lui que fait-il ? Pense-t-il jamais à moi qui ai aussi perdu ma grand-mère, et mon oncle ?
Non, étant prévenu en même temps que tout le monde, il décide qu'en fait il a été prévenu le dernier, et est victime de notre indifférence.

Il se dispute avec ma soeur pour l'instant.
Hier ma soeur m'appelait mais sans me trouver. A ce moment-là, j'étais sur la terrasse avec mon homme, et tout à coup mon regard s'était perdu dans le vide. "A quoi tu penses ?" "Je pensais à ma soeur. De ma famille, que j'aime, c'est la seule qui soit vraiment Ma Soeur à Moi".

J'irai voir mon frère, et je lui redirai que je suis son frère et que je l'aime. J'ai pourtant peu d'espoir que les conflits ne rejaillissent pas. Moi même je traine mon lot de griefs ... Donc oui je serai son frère, mais il m'appartient de voir les choses comme je l'entends. Et je ne me laisserai pas emmerder, quitte à quitter une conversation si elle ne mène nulle part. C'est fini, les débats de 10 ans, les prises d'otage, les reproches à tout va.

Dans un sens comme dans l'autre.

Et d'accord, je lui pardonne encore de ne pas s'être inquiété de moi.

De toute façon on est frères.
Et moi j'ai commencé ma vie, là.

Stop les régressions.
Yo.

mercredi 8 août 2007

Ashton Kutcher