samedi 11 août 2007

Familles, je vous ...

es affronts, des mails, des voyages, et c'est une crise familiale qui reparaît, le temps l'ayant juste cachée jusque là.
Mon frère est malheureux, et veut nous réunir depuis longtemps, pour affirmer solennellement qu'il veut reprendre sa place.

Après avoir vécu ce conflit pendant des années comme une longue histoire d'amour-haine, j'ai trouvé un équilibre depuis quelque temps.
Et je me dis que pour ma part, je l'ai toujours considéré comme mon frère. Je n'ai jamais "coupé les ponts". J'ai parfois pris des distances histoire de me retaper. Pour moi c'est mon frère et je suis son frère.
Quand je le rencontre à l'enterrement de ma grand-mère, je vais l'embrasser, et je me soucie de lui qui a perdu sa grand-mère.
Et lui que fait-il ? Pense-t-il jamais à moi qui ai aussi perdu ma grand-mère, et mon oncle ?
Non, étant prévenu en même temps que tout le monde, il décide qu'en fait il a été prévenu le dernier, et est victime de notre indifférence.

Il se dispute avec ma soeur pour l'instant.
Hier ma soeur m'appelait mais sans me trouver. A ce moment-là, j'étais sur la terrasse avec mon homme, et tout à coup mon regard s'était perdu dans le vide. "A quoi tu penses ?" "Je pensais à ma soeur. De ma famille, que j'aime, c'est la seule qui soit vraiment Ma Soeur à Moi".

J'irai voir mon frère, et je lui redirai que je suis son frère et que je l'aime. J'ai pourtant peu d'espoir que les conflits ne rejaillissent pas. Moi même je traine mon lot de griefs ... Donc oui je serai son frère, mais il m'appartient de voir les choses comme je l'entends. Et je ne me laisserai pas emmerder, quitte à quitter une conversation si elle ne mène nulle part. C'est fini, les débats de 10 ans, les prises d'otage, les reproches à tout va.

Dans un sens comme dans l'autre.

Et d'accord, je lui pardonne encore de ne pas s'être inquiété de moi.

De toute façon on est frères.
Et moi j'ai commencé ma vie, là.

Stop les régressions.
Yo.

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