mercredi 18 avril 2007

La Recherche du Nouveau Tsar

Julien a chanté Elvis.
Je trouve que c'est une redite par rapport à Like a Virgin la semaine passée.
Je suis fan de julien et ça me fait chier parce que c'est limite malsain. J'adore quand il chante de manière habitée. J'ai une faim dévorante de ces performances-là, parce que c'est tout ce que j'aime. Comme Amel, c'est son honnêteté, son courage, sa "naïveté" assumée, la fille qui donne vraiment toute son âme. Julien il est capable de ça.
Je suis d'accord avec Marianne James, elle m'a tiré les mots de la bouche. Il a pas besoin de jouer les comiques, les décalés. Enfin, c'est sympa aussi, mais c'est pas ça son défi. son défi, c'est A la faveur de l'Automne.
J'ai du mal à calmer ma frustration. Je lui en veux de ne pas m'avoir donné ce que j'attendais. de l'émotion pure.
C'est malsain ce sentiment.
Je lui en veux parce que moi je n'ai plus ce courage. Moi je n'ai plus les couilles de tout donner.
Je ne suis plus dedans.
Il y a des moments de grâce. c'est la seule chose qu'on n'obtienne pas par le travail. Cette honnêteté.
Jean-Louis Murat, parfois il me gonfle, mais il est totalement intègre. Au point que parfois j'aie pas envie de me prendre ça dans la gueule. "C'est l'amour qui passe, ses magnifiques chevaux....oooooh, c'est l'amour qui passe, au galop" C'est même pas la plus lourde à porter, mais ça implique de se fondre dans l'immensité, l'air, le ciel, les montagnes. Les étoiles. C'est l'ultime dilatation de l'âme qui est mon but, que je n'ose poursuivre.


Julien, en plus ça le rend beau quand il chante avec ses tripes. Tous les chanteurs deviennent beau quand ils donnent tout.
C'est dingue.
On est transcendé par "ça".

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