lundi 2 juillet 2007

Retour sur un (autre) banal incident - suite du samedi 2 juin

Ça dure depuis des jours.
Pour moi, c'en était fini des idées fixes, de celles qui tournent et retournent dans la tête de manière quasi obsessionnelles.
Eh bien depuis la dernière fois que j'ai vu mon médecin, il y a environ un mois, c'est reparti.

Au départ, j'étais bouleversé qu'il m'ait parlé de l'avenir de mon frère, et ait conclu d'un air vaincu "j'imagine que vous savez ce que vous faites". Je me suis senti mis en balance, voire accusé d'éventuels malheurs à venir.
Je ne prétends pas que c'était le but du médecin, mais c'est l'effet que ça m'a fait à moi.
Il a mis le doigt sur un point sensible à un moment charnière, et de manière assez malvenue.
D'une part, il n'avait pas à me parler d'un autre patient, fut-il de ma famille, et d'autre part, ce médecin même m'a envoyé voir un psy pour régler mon bordel familial. Pour ces raisons, je trouve que c'était une bourde d'y débarquer avec ses gros sabots, dans ce bordel.

Mais ça je le savais déjà.
Si j'y pense, c'est qu'il y a des trucs qui clochent, et justement que j'ai du mal à tout mettre ensemble, à assembler les pièces du puzzle.
Lors de cette consultation, plusieurs de mes questions sont restées sans réponse. J'ai insisté pour certaines, et à chaque fois sa réponse me renvoyait à mon surpoids ou à ma mauvaise alimentation, avec assez d'agacement.
Pour les questions de carences que j'abordais, même si le médecin ignorait des facteurs qu'il connaissait et me dissuadait,voire m'empêchait, de lui en révéler d'autres qui auraient dû entrer en ligne de compte, ma foi c'était encore excusable. Libre à moi d'insister encore et encore ; c'est désagréable, c'est une perte de temps, c'est pas mon boulot, mais c'est faisable. (bon, je dis ça, mais je trouve ça super lourd et lamentable).
Mais là où ça ne va plus du tout, c'est quand je lui parle d'un mal de gorge et qu'il le met aussi sur le compte de mon poids, hein, parce que la compression que subit mon estomac favorise des remontées gastriques, auxquelles je suis déjà sujet, et alors là ben je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, hein. et on ne fait rien ? Non, on ne fait rien.
C'est inadmissible en soi.
C'est inadmissible quand le médecin sait que je suis fumeur, et que, tant qu'à avoir des a priori, autant bien viser et accuser une cause évidente.
C'est inadmissible si on considère ma cardiopathie, qui nécessite, en cas d'inflammation d'une cavité comme la gorge, un traitement aux antibiotique en prévention d'une évolution de ladite cardiopathie.
Et surtout, c'est inadmissible quand, au hasard d'une consultation chez un autre médecin, lors d'un déplacement, celui-ci vous affirme qu'il est presque impossible que votre mal de gorge soit lié de près ou de loin au reflux gastrique, d'autant plus que vous n'éprouvez pas de gène plus bas. "Et cet acide, il vous arriverait dans la gorge sans irriter l'oesophage dans toute sa longueur ? allons allons".

En résumé, ce qui cloche avec mon médecin, c'est sa manière réductrice de m'appréhender, tout simplement.
Pour lui, mon problème c'est le poids, que j'aie mal à l'estomac, au crane ou à la gorge, mon problème c'est le poids.

Réducteur.

Mon message d'il y a un mois se terminait de manière intelligente. Mais là, c'est une idée fixe. Je veux lui mettre le nez dedans (dans son caca), je veux être reconnu, un point c'est tout.

Et je trouve ça pathétique, ce besoin de reconnaissance de la part d'un con.

J'hésite sans cesse entre plusieurs choses. Aller le voir, lui expliquer mon point de vue et, conciliant, le convaincre.
Ou bien, aller le voir, taper le scandale, le menacer d'une plainte au conseil de l'Ordre et lui dire "Monsieur, je ne vous salue pas".
Ou alors, lui dire très calmement que pour telle et telle raison, je souhaite me apsser de ses services et non, pas de discussion, "vous, vous êtes le médecin, et moi le patient. Que vous ayez raison ou tort, c'est encore moi qui choisis le médecin à qui je confie ma santé".
Et bla bla bla.
J'ai plein de scénarios dans le genre.

J'ai même des scénarios dans lesquels il tente de me faire interner (et franchement, si je continue à accorder une telle importance à ce type, eh bien il n'aurait pas forcément tort).

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