mercredi 21 février 2007

01 novembre 2006

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The night horses and the black mares steady themselves for the outcome, for the strange days upon us.
Tori Amos in Mother Revolution

Aujourd'hui ces mots sont aussi implacables qu'une étoile. The outcome. Rien ne me vient. I steady myself. C'est comme une cape qui habille tout.
Aujoud'hui j'ai mangé de la viande, et j'ai pensé à la vie de cet animal que je mangeais, et je me suis nourri de sa vie, de ses joies, de son regard, de sa mort. Et j'ai été reconnaissant.
Aujourd'hui, j'ai écouté Grand Corps Malade, avec tous mes a priori qui sont tombés. Et puis vient le moment où je me rends compte que je ne peux pas me nourrir exclusivement de la beauté des autres, de leur regard, de leur dignité.
Moi, mon quotidien, ma vie, c'est the outcome, et je m'accroche dans cette violence sourde, même si parfois je crois que je n'en peux plus.
Je me dis "c'est chimique, tes joies, tes peines" et je ne respecte pas mon humanité. Je me prends de haut, alors que je les vis, ces strange days, comme nous tous. ON est en plein dedans, là. On s'embrasse, on se prend la tête. On s'aime. On se fait du mal.

But what you didn't count on, was another mother of
a mother revolution.
Et je m'accroche à tes prophéties. Je crois que je peux me retourner. Ma révolution.
Mais la vérité est toujours ailleurs. Je me vois comme un vide à combler, je cherche le feu des hommes ou des artistes, et souvent quand je vois leurs limites, je les prends de haut comme moi.
Je voudrais que cette femme ne meure jamais. Son art est comme une prophétie. Plein de courage et de travail sans compter. Son souffle, ses lèvres, ses yeux chantent la vérité.

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