dimanche 13 avril 2008

Sur la vague

'entends depuis des jours à la radio la chanson de Duffy, une jeune chanteuse qui surfe manifestement sur la vague Amy Winehouse.
Son tube, c'est un calque froid de la chanson Rehab. Là où Amy dit No, No, No, avec un contre rythme sulfureux, Duffy fait Yeah, Yeah, Yeah. L'ambiance de la chanson vise le même côté rétro, sauf que ça sent le studio ; c'est si froid qu'on ne peut oublier le studio.
Soyons clairs : je n'ai rien contre Duffy, même si je ne l'écouterais pas, mais ça me gonfle quand je l'entends portée aux nues car pour moi, c'est de l'ordre de la chansonnette.
je ne fais pas l'apologie des thèmes comme la drogue, abordé dans Rehab ; ce n'est pas la thématique qui donne à une chanteuse sa légitimité, mais je crois qu'Amy Winehouse aurait de la profondeur même si c'était elle qui chantait les niaiseries de Duffy.

mardi 25 mars 2008

Vêtements - les coups et les douleurs- II

près avoir fait trois magasins, ma belle-mère revient avec un pantalon noir à rayures, qui ne va pas plus avec la veste que les deux précédents.
Je l'enfile et l'ajuste taille basse -- et ma belle-mère s'exclame "oh ! non, ça ne va pas non plus ! Tu ne peux pas le monter sur le ventre". Je lui explique que si, je peux mais que ce pantalon ne se porte pas si haut. Surdité ou entêtement, elle reste sur ses positions.
Elle m'explique que je ne peux pas porter un pantalon et une chemise, à cause de mon ventre qui se voit sous la ceinture -- en effet, c'est pour ça que je porte un pull par dessus ma chemise. Elle m'explique que je ferais mieux de mettre un polo, et plein de choses encore, suite à quoi elle me conseille de remettre les vêtements que j'avais choisis
Quant au pantalon, elle me dit qu'on retournera l'échanger cet après-midi.
Vu le magasin d'où vient ce pantalon, je sais déjà que je n'y trouverai rien de mieux. Plutôt dommage.

Ma belle-mère est bien plus anxieuse que moi, et j'ai l'impression que sans cela, c'est moi qui serais nerveux.
J'enchaîne quelques mouvements de tai chi et me rends compte, pourtant, que j'ai bien du mal à maîtriser ma respiration. Néanmoins, à l'aiguille au fond de la mer, je sens mon dos se dénouer ; aux nuages je sens la chaleur atteindre mes mains.

Quelles seront les questions abordées au cours de l'entretien d'aujourd'hui ?
Rien ne sert d'y penser. Juste croire qu'ils penseront comme moi que ce job est fait pour moi -- ou que je suis fait pour lui :)

Vêtements - les coups et les douleurs

et après-midi aura lieu mon deuxième entretien.
Ce matin, je m'aperçois que mon pantalon de velours noir a un accroc. Ma belle-mère le reprend et puis me dit que de toute façon le pantalon n'est pas assez formel et pas très bien assorti avec ma veste. Je vois qu'elle a raison, et décide donc de passer au "plan B", mon pantalon d'hiver que j'adore avec un pull gris sport et une chemise en lin. Pas de veste habillée mais un simple manteau.

Ma belle-mère me dit que non, ça n'ira pas, que ce n'est pas un pantalon d'hiver (pour la petite histoire, on m'avait déjà dit que ce n'était pas un pantalon d'hiver, au point que j'étais retournée poser la question au magasin -- la vendeuse m'avait regardé comme une bête curieuse avant de me répondre sur un ton circonspect : "Monsieur, c'est un pantalon d'hiver".
Bref.
Ma belle-mère n'écoutant que son coeur et son obstination file au magasin et me rapporte un pantalon noir, trop serré et qui m'affine trop les jambes -- et pas en velours. Je lui dis : vous voyez bien, ce n'est pas grave, je sais comment m'habiller. Elle rit et retourne au magasin.
Elle est encore plus tenace que moi et pourtant on finit toujours par s'entendre.

J'ai décidé d'être zen aujourd'hui, et je tiens parole.
Si le pantalon qu'elle me rapporte convient, je reprendrai ma première tactique : mettrai mon pull noir et une chemise blanche, cravate rouge dans le pull.
Sinon, je n'en ferai qu'à ma tête, et tant pis pour ce qu'en pensera ma belle-mère ;-)

vendredi 21 mars 2008

Familles, malentendus

ujourd'hui, ma "belle-mère" recevait ses filles et leurs enfants à l'occasion de son anniversaire.
Bien entendu, la journée a commencé par un petit branle-bas de combat. Installer la table dans le living, revoir la décoration, derniers nettoyages d'appoint ...
Ma "belle-mère" demande alors à my soulmate d'apporter une chaise depuis la chambre à coucher, et ce faisant, un affreux petit lièvre de pâques en porcelaine reçoit un coup qui lui casse une oreille. S'en suit une brève dispute au sujet du lièvre.
Je reviens dans la chambre, my soulmate râle en silence. J'approche les bras de ses épaules et me fais repousser d'un dégagement des bras. Je réitère, ce qui entraîne sa colère : "mais n'insiste pas, bon sang !"
Deux minutes plus tard, j'entends sa mère lui dire "mais où vas-tu ? Tu pars ?! Mais tes soeurs vont arriver".
L'instant d'après, je suis seul avec sa mère qui m'interroge alors que je ne sais rien.

Puis ses soeurs arrivent. Tout le monde se tourne vers-moi, m'interroge, me dit de l'appeler, de lui envoyer un texto, de...
Je lui envoie un message "sympa de me planter avec ta famille. J'aurais aimé être ailleurs"

Après une demi-heure, le bruit de la porte annonce son retour. Comme si de rien n'était. Jusqu'à ce soir, comme si de rien n'était, sauf une irritabilité palpable quand on parle.
Je lui décris une tenue que je porterai bientôt.
" -- Mais ça ne va pas, une chemise beige"
" -- Elle est grise cette chemise"
" -- Eh bien soit, je n'ai rien dit". Point final à la conversation -- du moins c'est comme ça que je le prends -- une fois de plus son avis ne souffre pas la moindre contradiction -- contradiction = agression (et ne prétends pas le contraire ! )

Là, comme j'ai senti son regard noir darder sur moi, je lui demande si j'ai fait quelque chose de mal.
-- ... Non... ? Non pas du tout.

Peut-être qu'on passera une soirée normale, après tout.

Ce qui me fâche, c'est que moi pour le quart de cette histoire, j'aurais eu droit à une scène.
Mon attitude est-elle de la patience bienveillante ou de la passivité ?

jeudi 20 mars 2008

Un entretien

h ! L'autre jour, j'ai passé un entretien dans une boîte de référencement tout près d'ici.
Je suis hyper enthousiaste !
Le bâtiment de cette entreprise est très beau (de dehors, c'est un cube ; de dedans, les volumes donnent une superbe sensation d'espace) mais surtout, le travail a l'air vraiment intéressant et les employés de la boîte m'ont fait une excellente impression.
Ce sont un monsieur et une dame qui m'ont reçu - de la même tranche d'âge que moi, je dirais. Tous deux m'ont eu l'air intelligents et sympathiques.
Le monsieur a l'air équilibré, littéraire, heureux. La dame semble plus réservée, a priori, très aimable.
Le patron, que j'ai brièvement rencontré, m'a l'air extrêmement dynamique ; un homme qui aime voir loin, qui se fie à son instinct et qui sait déléguer (il m'a peu interrogé, ce qui signifie qu'il sait compter sur l'avis de ses subordonnés). Il m'a inspiré confiance.
Au terme de l'entretien, le monsieur m'a fait visiter les locaux et m'a rapidement présenté à ses autres collaborateurs, et l'atmosphère m'a plu.

Comme toujours, la fin de l'entretien a été le moment le plus désagréable pour moi -- comme je m'étais senti bien avec ces gens, je n'avais pas envie de partir. J'ai déjà envie de les connaître et de travailler avec eux. De partager leur savoir-faire.

Je passerai un autre entretien dans quelques jours.
Si j'ai bien compris, parmi les gens que je rencontrerai il y a le commercial de l'entreprise. D'emblée, son regard m'a scruté sans aucune chaleur. Les techniques relationnelles des commerciaux peuvent être redoutables ; très observateurs, souvent ils aiment à déstabiliser leurs interlocuteurs. Il faudra que je lui montre ce que j'ai dans le ventre sans jamais perdre ma concentration.
J'ai en horreur certaines méthodes relationnelles qu'emploient certains commerciaux. Je ne peux donc qu'espérer, s'il en use, qu'il n'en abuse pas.
Sinon, outre leur collaboratrice hispanophone, je crois connaître le visage de l'autre personne que je rencontrerai. Bonnes ondes.

Quand les mecs sont rasés

mercredi 12 mars 2008

Final Fantasy

e viens de passer 2 heures à chercher cette mélodie sur YouTube. Je l'adore, cette mélodie ! Mais je l'ai déjà entendue dans une plus jolie version.
en attendant, je suis ravi de l'avoir retrouvée !

FF IV - Prologue



Et bien sûr, le thème de Tina dans Final Fantasy VI.

mardi 12 février 2008

Les qualités de ses défauts

e bon matin déjà, j'ai pris la tête à mon homme au sujet d'un article de Libé. Je l'avais à peine survolé cet article, qui parlait de l'enquête d'Emile Zola sur les miracles de Lourdes. Et puis, si je lis ça dans Libé, je sais à quoi m'attendre, non ?
Bref, le ton ironique de l'article ne m'avait pas plu, et j'en ai parlé, encore et encore. Et mon homme était soulagé de s'en aller, bien sûr. Au boulot, au moins, on ne l'emmerde pas avec des histoires dont il se fiche, hein ?
eh ben alooors...


ier, j'ai navigué sur les pages de Psychologies.com pour y lire des articles sur la confiance en soi. Je ne m'attendais pas à y faire de grandes découvertes ; je souhaitais simplement me mettre au diapason de ce thème.
Et le soir venu, ignorant ce détail de ma journée, mon homme me dit tout à coup : "Je suis drôle, créatif, on me trouve beau, je suis grand, je travaille, j'ai une super mini, je suis juste assez chiant pour mettre un peu de piment dans tout ça. Et toi ?"
Comme j'essayais de m'en sortir à bon compte par le biais d'une vanne, il me dit : "Et sérieusement ?"
Après une longue hésitation, je dis : "Je suis profond"... et comme la suite ne venait pas, il m'a dit que j'étais pas obligé de me prêter au jeu, hein, mais que ça pouvait en valoir la peine.
Et le début du programme qu'on attendait à la télé à mis fin à cette conversation.

Alors oui, ça en vaut la peine, de savoir ses points forts.
et c'est vrai, j'ai l'esprit plutôt profond. Je ne m'exprime pas mal, j'ai tendance à peser mes mots et, à part les vannes, je ne parle pas trop pour ne rien dire. Je suis sensible, humainement. Artistiquement aussi, mais mon orgueil, ma fierté, ma peur me brident encore l'esprit. Cet orgueil est d'ailleurs à la mesure de mon humilité. J'ai un côté romanesque mais pas outrecuidant. Mon côté spirituel et mon côté terre-à-terre se tiennent mutuellement en respect, de manière assez équilibrée. Quand je veux, je suis drôle. Je me débrouille au fourneau. Je parle plusieurs langues et j'ai encore envie d'en apprendre. Je suis issu de plusieurs cultures, et belge -- le pays au carrefour de l'Europe -- et ça m'aide à respecter les autres, même si leur réalité n'entre pas forcément dans mes schémas. Je suis conciliant autant que je peux être péremptoire.

Et ce qui est sûr, c'est qu'à ma manière, moi aussi je suis un chieur !

samedi 9 février 2008

Un rêve - Culpabilité / Innocence


n rêve assez étrange, alambiqué, m'est venu cette nuit. Ce matin.
Etrange parce que l'unité ne m'en apparaît pas. De nouveau il y a des scènes où les personnages existent sans moi ; je les vois, j'en comprends certains, mais je ne sais pas ce qu'ils font là, ni leur rapport avec moi.

La scène centrale de ce rêve se tient dans un jardin un peu comme celui de l'image, là au-dessus. Un jardin qui dans le rêve me fait penser à Tourinnes. Mon amie Katcha est assise sur le transat. Elle est triste. Moi, je suis debout derrière une espèce de bar. Je lui propose un thé que je ne lui sers jamais. A partir de là, pourtant, elle boit un cocktail de fruits dans une coupe conique.
Nous avons un problème commun. On se sent coupable de ne pas avoir été auprès d'une amie qui avait eu un malheur, une perte ou un deuil. Cette amie avait appelé tout le monde auprès d'elle, et nous n'étions pas là. Et à présent, tout le monde nous le reprochait. Et nous nous sentions mal.

Une autre scène présente des aspirantes religieuses. Un groupe d'au moins trois jeunes filles. L'une d'elle est bouleversée par les reproches qu'on nous adresse. Nous ne sommes pas là, mais ces novices parlent de notre histoire. Et donc, allez savoir pourquoi, cette bonne soeur s'indigne en long et en large, mais bientôt une autre la fait taire : "Si les bruits de ce monde te font réagir, ça te regarde, mais nous portons le voile et ces passions ne sont pas les nôtres", ou quelque chose dans le genre. Cette bonne soeur, plus trapue que les autres, avec de petits yeux marrons ou noirs et un léger duvet au-dessus de la bouche, porte par dessus son voile des protège-oreilles en cuir ou en plastique beige orangé, comme les gens qui travaillent sur les pistes des aéroports.

Encore un scène. Par je ne sais quel miracle, on a voyagé dans le temps pour revenir au jour où l'amie éplorée avait appelé tout le monde autour d'elle. J'y vais, j'y suis, et il s'avère que je suis le seul présent. Tous les autres, qui nous avaient si durement et longuement reproché notre absence, n'avaient en réalité pas été là non plus.

Sur cette compréhension, je me réveille.

mardi 5 février 2008

Les mains du boulanger



'ai donc commencé à faire du pain.
Mon premier essai, c'était hier. Pas mal, mais pas super. En effet, j'ai oublié de mettre un bol d'eau dans le four pendant la cuisson.
Alors aujourd'hui, je réitère.
Je suis allé au magasin et ai enfin trouvé de la farine complète, pour en mélanger à la pâte ; je suis impatient de voir le résultat.

Ce soir on va faire du sport, avec mon homme, et déjà je ne suis pas très en forme. Rhooo.
A part le pain et ma balade jusqu'au supermarché, je n'ai rien foutu de la journée. regardé les annonces, chipoté de ci, de là. Et la journée est passée.
Enfin, elle n'est pas finie. Je vais sans doute faire du tai chi pendant l'heure qui me sépare du retour de Toto.

* * *

J'ai trouvé une autre recette de petits pains au sésame, mais où la pâte doit reposer d'abord une heure, puis trois heures. Je vais essayer ce soir, avec l'espoir que la mie soit moins dense (ce qui sera encore mieux) et surtout la croute moins dure !!
J'ai aussi trouvé qu'en mouillant les petits pains avant de les rouler dans le sésame, celui-ci tenait mieux sur leur croute... Je suis impatient de tester :-)




mercredi 16 janvier 2008

L'emploi

h là ! Ce matin je consulte les annonces d'emploi (comme d'hab') et il n'y a pas grand chose d'intéressant (...comme d'hab'). Alors, je m'enhardis et cherche les annonces concernant les métiers de l'édition, dont la traduction, dans toute la France.
Et là, je découvre un poste comme rédacteur en chef d'un magazine de sport (en IDF) ; un poste de traducteur basé à ... Dublin, entretien à Londres, formation aux USA... et encore quelques postes intéressants, presque toujours sur Paris. Il y avait aussi un poste à Boulogne-sur-Mer -- ce qui m'a fait pensé au serveur de la brasserie où on aimait aller, en Belgique.

Bon c'est pas super passionnant tout ça, hein ?
Bon, alors je vais faire du sous-titrage today.

yo.

lundi 14 janvier 2008

e matin, je suis allé à Cora en passant par les champs. Le ciel était gris mais la lumière était particulière.

J'ai échangé la veste du costume que j'ai eu en solde, mais que j'avais pris trop grand. Ha... ha... La vendeuse m'a accueilli avec un grand "bonjouuur ! Comment allez-vous ?" C'est plutôt sympathique. Je trouve que cette vendeuse travaille très bien, mais c'est elle que j'apprécie le moins dans la boutique, car je sens trop le côté commercial de sa sympathie. Mieux vaut ne as trop en faire. La responsable de la boutique de Mulhouse, par contre, est parfaite. Elle se contente de dire bonjour et d'un sourire qui montre qu'elle vous a reconnu, et reste dans un contexte parfaitement professionnel. Bref.
Je suis aussi passé chez Sephora où j'ai senti quelques parfums. Rien trouvé d'exceptionnel, si ce n'est Habit Rouge de Guerlain -- dont j'adore le luxe que re présente la touche de fleur d'oranger (ou du moins ce que j'identifie comme tel). Mais il est si particulier que je ne pourrais vraiment le porter qu'aux grandes occasions. Il y avait aussi Miracle de Lancôme. Sa légèreté m'emballe. Je suis impatient d'avoir l'avis de mon homme sur ces parfums.
Et puis j'ai fait de grandes courses au supermarché ; je suis assez content de moi. Le retour était fatiguant car c'était lourd, mais là aussi je me sentais bien à l'idée de porter mes paquets.

dimanche 6 janvier 2008

Les confitures de la colère

a "belle-mère" a pris ma nouvelle confiture en grippe.
Quelques mots d'explication : j'ai craqué sur une confiture de myrtille contenant 55% de fruits, 5% de pectine de fruits comme gélifiant et aucun conservateur. En d'autres termes, la recette est exemplaire, bio et peu sucrée -- c'est à dire par rapport à d'autres confitures, car avec 40% de sucre, ça reste un produit sucré, n'est-ce pas.
Mais hier, en consultant l'étiquette de ma délicieuse confiture, ma belle-mère s'est lancée dans une diatribe des marques qui rognent sur la qualité pour augmenter leur profit. D'après elle, la marque économise sur le sucre. Sans doute est-elle influencée par le souvenir des réserves de sucre que les gens constituaient en cas de guerre ou de crise majeure.
M'est avis qu'à notre époque, les marques grippe-sous auraient plutôt tendance à radiner sur le pourcentage de fruits, mais allez donc faire entendre un argument à ma belle-mère, dont la surdité et l'entêtement sont de fameux obstacles.
L'absurdité dont je qualifie son argumentation n'aurait probablement pas suffi à m'inspirer ce billet. Mais il se trouve que c'est moi qui ai choisi cette confiture, et qu'elle ne trouve grâce aux yeux de personne dans cette maison. Eh oui ! Ca me vexe :-D
Aujourd'hui, j'ai mis fin à la conversation en reprenant le pot de confiture de devant ma belle-mère et en le rangeant au plus vite dans le placard, suite à quoi je ne suis pas retourné à table mais me suis empressé de faire la petite vaisselle du matin.

vendredi 4 janvier 2008

Retard

e soir, il n'est pas rentré du travail. Il a plus de deux heures de retard et est injoignable. Je me fais un sang d'encre !! J'ai trouvé le numéro de son patron sur le site de sa boîte, mais en même temps je trouve ma frayeur encore trop risible pour l'appeler.
J'ai trouvé les numéros de téléphone des hôpitaux de la région ; je ne sais pas non plus quand je vais commencer à les appeler.



A partir de 10h00, probablement.
Aujourd'hui au boulot, ils terminaient le déménagement et en fin de journée, le patron et Krystof allaient voir un client -- du moins je crois. Peut-être que le patron a emmener ses gars au resto pour terminer la journée, ou bien ils fêtent la signature d'un contrat ... ?

Ah ?! une clé dans la porte ...
C'est lui !!

vendredi 21 décembre 2007

Pour retrouver un bon goût d'été, quelques instants sous la tour Eiffel .....

Et les beaux mecs des fêtes, ce sont.... des sportifs !
Jason Chambers. Wow!

Le footballeux Aitor Ocio...


Henry Cavill.... quel sport pratique-t-il au juste ?! Je l'ignore. Mais avouez que son sourire en vaut le détour...

mercredi 19 décembre 2007

Conclusion


on séjour en Belgique s'est bien passé.
J'ai parlé avec ma mère ces deux derniers jours. D'abord déçu de ne pas trouver quoi lui dire face à certaines confidences -- et même de ne pas trouver l'énergie ni l'envie de réagir -- cette déception s'est effacée quand ma mère m'a parlé du bien que lui avait fait mon attitudes avec elle. En outre elle m'a trouvé patient et très vivable, t s'est trouvée vivable à mon contact.
On a parlé des situations à venir, de ses projets. On n'a rien arrêté ni rien résolu, mais on a parlé.

En plus j'ai eu de bonnes nouvelles du côté des administrations qui me stressaient un peu -- ou du moins l'ouverture de bonnes perspectives.

Demain je rentre en FrancE. Ca me fait tout drôle, je dois dire. Au téléphone ce soir, on n'était pas en forme. Moi, enroué et inexplicablement fatigué, lui qui me disait ne rien entendre aujourd'hui ; pas top la communication. En plus ce n'était pas la première fois que je n'entendais pas le téléphone quand il m'appelait -- il serait bien capable de penser que c'est une choix inconscient de ne pas entendre, mais non. Dans cette maison, je n'entends rien ; il y q du bruit partout : la chaudière, le bruit du café en bas, la télé de ma mère. En France, j'entends mon téléphone sonner d'un bout à l'autre de l'appartement.

Il faudra quelques jours là-bas pour me décrasser les poumons, quelques jours sans respirer sans cesse de la fumée, quelques séances de sport et de tai chi.

Yo. C'est pas intéressant ce que je raconte ces temps-ci, je trouve. pas de fibre littéraire, fond insipide... :p

allez, j'arrête les frais pour ce soir !

lundi 17 décembre 2007

Cette nuit

n proie à un féroce ennui, j'ai décidé de résoudre les problèmes de vitesse de connexion du réseau domestique de ma mère.

La première étape (et pas la moindre) a été de créer l'accès aux services du fournisseur d'accès de ma mère. En effet, ils ne permettent pas à leurs abonnés de s'y connecter avec les mêmes données que pour accéder à internet ou au serveur de courrier. Non. Il faut créer un autre nom d'utilisateur, et fournir la date de la dernière facture ainsi qu'un code de sécurité en bas de la facture. En soi ce n'est pas compliqué, mais le temps que je comprenne quoi faire, quelques heures étaient passées :p
Là, en consultant les statistiques de consommation de ma mère, je m'aperçois que son quota de 17 Go est épuisé (???) -- ma mère ne télécharge rien si ce n'est les mises à jour de son anti-virus, et ce ne sont pas ses quelques communications skype qui auraient pu exploser son forfait, hein ?
Je me connecte au routeur et découvre que les adresses MAC connectées à son réseau domestique ne sont pas les nôtres. Ahaaa!! J'effectue donc un filtrage d'accès au réseau par adresse MAC, et achète 5Go de transfert supplémentaire pour finir le mois tranquillement.

Et le travail est fait ! Le réseau est sécurisé et fonctionne de nouveau à grande vitesse. Et il est plus de trois heures du mat'.

Sachant que la matinée suivante ne serait de toute façon pas productive, j'ai trainé sur internet (entre autres sur second life). Ce ne fut pas édifiant mais ca m'a distrait jusqu'à 5h et demi. Alors, je me suis couché et ai encore regardé un épisode de Point Pleasant ..... Rhooo.

Aujourd'hui, forcément, je suis naze, j'ai mal au crane..... hahahahha.


Pour l'avancée du boulot ici, eh bien je mets les choses ensemble et réalise que le hangar en bas, qui est le seul accès "large" au grenier, par lequel j'espérais qu'on puisse passer les gros meubles, comme la commode noire de mon frère ou même nos super bahuts rouges en métal, eh bien ce hangar est en travaux -- on le carle cette semaine. Donc on ne peut pas y passer.
Rhoo.

Ma mère me rassure en me disant qu'elle appellera le déménageur "après" -- c'est à dire après cette semaine et après mon départ.
Je ne sais pas trop à quoi je vais servir d'ici à jeudi, mais je le ferai de bon coeur.
En retrouvant mes cartons hier, j'ai été épaté du bon travail que j'avais fait, et de l'efficacité de Krystof qui m'a aidé à finaliser ce boulot (la finalisation, c'est toujours ce qui m'inquiète). Nos paquets sont NI-CKEL ! Je vais donc tout consolider et marquer à l'adhésif rouge, et donner des instructions claires pour que tout soit rangé ENSEMBLE. Je sais que ça inquiète Krystof, qui n'a confiance en personne à ce niveau-là ( ... et pour cause ... ) mais je suis confiant. Tout est tellement nickel que ça ne peut pas mal se passer. Ce ne serait pas possible.

Je n'ai encore vu personne de mes amis ici. Ni Isa Marc et Martin, ni Dolsé, ni Rachel, ni Kate et Johann. Je verrai dans les quelques qui restent qui j'arrive à voir.

Ce qui m'a fait plaisir, c'est quand mon frère m'a dit que Nicole de la salle de sport avait chaleureusement demandé de mes nouvelles. Ca me fait super plaisir parce que son mari et elle font partie des gens à qui je regrette de ne pas avoir envoyé de carte après mon départ. Là, c'est Noël, soit une excellente occasion.

vendredi 14 décembre 2007

Avancée

e travail avance !
Le grenier du haut est dégagé et rangé -- il ne reste qu'à nettoyer pour que ça ait de la gueule.
Le grenier du bas est pour ainsi dire prêt, c'est-à-dire qu'en deux heures de travail, on aura trié et rangé les dernier brols qui restent. Les déchets sont prêts à être évacués et là aussi il ne restera plus qu'à nettoyer.
Je m'inquiète de la maison d'Arlon, dans laquelle rien n'a bougé au fil de mes visites.

Je redoute de travailler dans cette maison avec mon frère. Il n'a encore rien dit que ça m'énerve déjà.
Ma mère, quant à elle, vient d'apprendre que tout ne devait pas être terminé pour jeudi comme elle le craignait ; on peut disposer de plus de temps si nécessaire. Je dois donc établir clairement dès maintenant que mon travail s'arrêtera jeudi, fini ou pas.

Je pense aux parents d'une de mes meilleures amies, qui ont bâti leur véranda, réaménagé leur jardin, installé leur chambre à coucher au rez-de-chaussée en face de leur nouvelle et confortable salle de bain. Et je me demande pourquoi chez nous rien n'a jamais été clair, bien fait.

Ca commence ...

out allait très bien jusqu'à hier. Je faisais face vaillamment à tous les problèmes que je rencontrais.

Un détail anodin a changé mon humeur de manière drastique.

Nous avions fini de travailler, étions allés au supermarché faire de bonnes grosses courses et les avions rangées à la cuisine. Mon frère allait arriver pour dîner, mais ma mère voulait qu'on regarde un film, et avait mis ce film. Je lui fais remarquer l'heure, et que mon frère va arriver incessemment, et me propose d'aller préparer le repas.
Après quelques minutes, mon téléphone sonne et c'est mon homme. Je retourne à la cuisine, téléphone en main, et surveille la soupe qui finit de chauffer. Presque tout le reste est prêt sur la desserte, qu'il n'y a plus qu'à emporter à la salle à manger.

Mon homme et moi avons parlé dix minutes, quand ma mère et mon frère débarquent dans la cuisine, commencent à s'affairer autour de moi -- bruyamment -- font mine d'emporter la desserte pour passer à table. Je raccroche précipitament.
Et on passe à table.

J'aurais dû les engueuler -- mais je n'avais pas de réaction mesurée sous la main. Ma seule envie était de prenre la nourriture des plats et de la leur lancer au visage en disant : "t'es affammé ? tu peux pas attendre deux minutes ? alors TIENS ! BOUFFE !"
Je n'ai pas déserré les dents de la soirée.

C'est très flou, ce qui m'a dérangé - agressé - dans cette situation. Je me rends compte que ça ne transparaît pas dans mon récit, pas précisément, pas clairement.
Pour moi, ça a été une bouffée de rancunes qui a refait surface. "Moi, je peux bosser au grenier, arranger le bordel que vous avez regardé avec impuissance depuis des mois, mais quand il s'agit du repas, vous ne pouvez pas attendre que ce soit prêt, ni que je sois prêt, vous me le retirez des mains et je n'existe pas".
Et quand j'entends "en tout cas, merci d'être venu nous aider", de la bouche de celui qui me dit, à quelques jours de l'arrivée du camion de déménagement "Comment est-ce qu'on va faire ? On n'a pas de cartons..." ... Ca me fait bien rire. Je ne suis pas venu "vous aider" mais jouer les surhommes, résoudre les problèmes qui vous pèsent et vous abrutissent depuis des mois.
Même pas prévoir des cartons. A quoi bon, puisque Gabriel arrive ? C'est vrai, moi je fais des cartons comme je veux, j'en sors de mes manches, je mâche du papier et défèque des cartons de déménagement.
Bref.
Aujourd'hui je ne trouve plus ça marrant du tout.


Le gâchis que je découvre en triant ce grenier est parfois très triste. deux chaises d'acajou que j'avais toujours connues en parfait état, cassées, mais cassées... en petit bois. Des nappes sur lesquelles on a fait couler de la colle -- toute la pile est fichue.Un sac brodé par ma grand mère qui a servi de chiffon à je ne sais quelle obscure tâche. Des livres anciens -- pas des incunables mais presque -- moisis, ou dont la tranche est arrachée, ou ...

L'esprit brouillon qui règne me dépasse.
On sait que cette habitation pose problème, que le grenier ne sera jamais nickel puisque d'autres, qui ne se sont pas privés d'y laisser leur bordel, voire de le visiter, doivent le traverser pour accéder à leur grenier, enfin et surtout qu'au moins mon frère va incessamment redéménager, mais peu importe. On va tout apporter ici, puisqu'on ne sait pas où mon frère ira. Mais quoi ?
ca fait des mois qu'on sait ce qui va se produire. Mais on n'est pas prêt. Voilà.

Merci de venir nous aider.
Hahahaha.

Ha...
Ha... ha.

jeudi 13 décembre 2007

Le travail au grenier avance plus vite que je ne l'aurais cru. C'est incroyable, tout l'espace libéré !
Je suis déjà en train de phantasmer surle résultat, impatient de nettoyer ce grenier pour qu'il ait une bonne gueule, avec toutes les affaires bien rangées.
Je pense aussi à l'endroit où mettre mes affaires. J'ai carr&ément envie de délimiter cet endroit avec de l'adhésif rouge.

Mon frère a quelques grands et gros meubles., et ça, c'est inquiétant. Même s'ils passent par la fenêtre, comment franchir l'étroit couloir et la minuscule porte du grenier ? et où les caser dans ce grenier pour ne pas tout boucher ?

Bref.
Pour ce qui est d'ici, j'ai bon espoir. Pour ce qui est de la maison d'Arlon, ...... on verra ... !